« Ce serait irresponsable de ne pas être inquiet » avoue Bruno Genesio après LOSC – RC Strasbourg | OneFootball

Rapidement devant la presse à l’issue du nul concédé par le LOSC sur le RC Strasbourg ce samedi (3-3), Bruno Genesio a confié une certaine inquiétude au vu de la dynamique lilloise actuelle.

Sur quatre défaites de rang, le LOSC avait l’obligation de rectifier la mire ce samedi, avec la réception du RC Strasbourg sur la pelouse de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy. Si tout semblait aller pour le mieux à l’issue des 25 premières minutes, la rencontre a ensuite basculé dans l’irrationalité tant la défense lilloise est devenue fébrile et que le résultat nul arraché en fin de match par les Dogues est inespéré. « Est-ce qu’on s’en sort bien ? Tout dépend de la façon dont on analyse le match, débute Bruno Genesio. Sur la deuxième mi-temps, oui, car on est mené 3-2 et que Lucas (Chevalier) fait deux arrêts phénoménaux pour nous maintenir dans le match. Si Strasbourg met le quatrième à ce moment-là, je pense qu’on aurait perdu, admet-il, lucide. Non si on analyse la première mi-temps, car c’est nous qui avons l’action du 3-0. On a fait un bon début avec beaucoup de bonnes choses, même s’il y a eu quelques frissons sur des contres, les prémices de ce que l’on allait subir ensuite. Mais on va dire qu’on est heureux, c’est un match qu’on aurait dû perdre sans le talent de notre gardien. »

La réaction lors du deuxième acte, suite à la réalisation strasbourgeoise, a été prise de façon très positive par l’ensemble du groupe lillois. Cela ne suffit néanmoins pas pour cacher la mauvaise série du LOSC, qui reste sur cinq matchs consécutifs sans succès toutes compétitions confondues : « Malgré tout j’ai vu des attitudes qui me rassurent. Ils sont allés au bout de leur force du moment et l’apport des joueurs du banc de touche est un bon signe. On n’est évidemment pas satisfait, nuance-t-il rapidement. Cela serait irresponsable de ne pas être inquiet, mais il y a quand même des signes qui me donnent de la force et de l’espoir », conclut ainsi Bruno Genesio pour ses premières déclarations à chaud.