Camara évoque Ibrahimovic, le titre de 2013 et son transfert avorté au PSG | OneFootball

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·5 mai 2024

Camara évoque Ibrahimovic, le titre de 2013 et son transfert avorté au PSG

Image de l'article :Camara évoque Ibrahimovic, le titre de 2013 et son transfert avorté au PSG

Zoumana Camara, entraîneur des U19 du Paris Saint-Germain a répondu à des questions pour L’Équipe. L’ancien défenseur parisien a ainsi évoqué le joueur le plus fort avec qui il a joué, il a évoqué des petites anecdotes mercato, mais aussi son plus beau souvenir d’un titre remporté.

Camara « Zlatan (Ibrahimovic). Quelle exigence ! Il met la pression aux autres mais il est tout aussi exigeant avec lui »

« Le joueur le plus fort en Ligue 1 avec qui vous avez joué ? Zlatan (Ibrahimovic). Quelle exigence ! Il met la pression aux autres mais il est tout aussi exigeant avec lui. Il est puissant, agile et capable de gestes incroyables ! Tu lui envoies un ballon pas bien maîtrisé, il lève la jambe et le contrôle… Une technique impressionnante pour son gabarit (1,95 m) et une agressivité de défenseur. »

Il est souvent cité et cela semble logique tant le Suédois est un joueur à part. Il avait toutes les qualités physiques, mais aussi un caractère incroyable, envers lui-même et les autres. Son exigence se ressentait même à travers la télévision.


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On sent le respect des joueurs qui ont pu jouer avec lui. C’est un grand monsieur du football et c’est bien qu’il continue d’être mis en valeur, car une chose est sûre, Ibrahimovic était hors norme et unique.

Camara « J’étais emballé et, au final, ça ne s’est pas fait… C’était Paris ! »

« Le transfert qui a failli se faire ? J’étais à Marseille et je devais signer au PSG avec Luis Fernandez. Je le vois dans un restaurant marocain à Paris. Il prend un papier : « La saison prochaine, je veux jouer avec une défense à trois, Heinze, Pochettino et toi. » J’étais emballé et, au final, ça ne s’est pas fait… C’était Paris ! Môme, je venais au Parc, à Auteuil, avec mes amis de Colombes (Hauts-de-Seine). Sur le terrain, c’était Le Guen et Kombouaré, que j’ai eus plus tard comme coaches (au PSG), Weah avec qui j’ai eu la chance de jouer (OM), Bravo, Ginola, Roche, Ricardo… Parfois, nos éducateurs nous faisaient partir avant la fin parce que les skinheads de Boulogne faisaient le tour pour venir en découdre. C’était chaud. »

Passer de Marseille à Paris n’est jamais une chose facile, pourtant Camara l’a fait. Il évoque cependant la fois où le transfert a capoté, mais cela montre avant-tout l’envie qu’avait Camara de venir à Paris. Camara fait partie de l’histoire du club et aujourd’hui, il n’est pas contesté malgré son passé marseillais.

Il faut dire qu’une carrière est longue et que parfois, on ne peut dire non à tel ou tel club. L’histoire se finit bien pour lui et le PSG, puisqu’il est encore aujourd’hui au club. Même si l’arrivée des Qataris l’a peu à peu mis sur le côté, il est resté un « grand frère » dans le vestiaire, un joueur apprécié de tous.

Camara « C’était incroyable de parader dans la ville ! »

« La plus belle fête d’après-match ? Celle du titre de champion au Trocadéro (en 2013), le seul qu’on ait fêté en ville, après tout s’est passé au Parc. C’était incroyable de parader dans la ville ! Il y avait un mélange d’euphorie, de ferveur, on sentait qu’on flirtait avec le danger, à tout moment ça pouvait exploser. Même (David) Beckham avait rarement vu ça. »

On aimerait tant revoir des scènes comme cette année 2013. Fêter le titre juste au Parc des Princes est moins impactant, car il n’y a pas la communion avec l’ensemble des supporters. C’est toujours fort de voir une équipe parader dans une grande ville et forcément, le PSG a besoin de cela pour fédérer et montrer que le club est soutenu par une grande communauté.

On espère que cela se reproduira à l’avenir, dans un cadre sans danger évidemment, mais cette ferveur fait partie du football et il ne faut pas enlever totalement ce qui fait l’essence de ce sport.

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