Tribune Nantaise
·10 novembre 2024
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·10 novembre 2024
Il y a de quoi être frustré. Alors que le coach nantais, autrefois porté aux nues suite au sacre nantais en Coupe de France, avait décidé d’innover ce samedi soir à Lens, en proposant un dispositif en 5-3-2, avec deux pistons à vocation offensive, le plan n’a pas fonctionné.
Bien que devant à cinq minutes du terme de la rencontre, les Sang-et-Or ont renversé la rencontre pour finalement s’imposer suite à un but d’Adrien Thomasson (3-2), offert par Nicolas Pallois.
« Ils ont de la réussite. »
Au micro de la chaîne DAZN, Antoine Kombouaré s’est d’abord montré déconcerté face à ce scénario invraisemblable : « Il faut assumer, faire le boulot. Donc il faut trouver une explication à une situation très compliqué, c’était cohérent ce qu’on a mis en place. Ils ont de la réussite, Kelvin prend un petit pont, on finit sur un CSC (NDLR, le but a été accordé à Adrien Thomasson). On sent de la fébrilité, mais il faut rester costauds. »
Le natif de Nouméa, aux 128 matches à la tête des Canaris, a ensuite révélé le discours qu’il a tenu à ses joueurs dans les vestiaires à l’issue de ce match cruel : « J’ai dis aux joueurs qu’on ne peut pas gagner un match si on ne peut pas prendre un point en marquant deux buts. On peut beaucoup mieux défendre, il faut prendre conscience que c’est compliqué et qu’on a tout fait pour se retrouver dans cette situation. »
« Il faut me montrer que je me suis trompé »
Un fait intéressant, et pas si anecdotique, a émaillé la partie. Pourtant rentré en jeu à la 80ème minute, pour remplacer Moses Simon, le Gallois Sorba Thomas est ressorti 10 minutes plus tard, laissant sa place en Jean-Philippe Gbamin. Un choix curieux que Antoine Kombouaré a tenté d’expliquer : « Quand on voit son entrée, c’est pas comme ça qu’on peut arracher un point, il peut prendre ça comme une sanction, mais moi je fais des choix quand je vois certains comportements. Peu importe les décisions, il faut rester dans son match, montrer que je me suis trompé. »
Enfin, les journalistes de DAZN ont utilisé cette expression courante, presque rassurante, d’une « défaite encourageante ». Un terme qui n’a pas plus au coach nantais qui s’est montré bien moins optimiste : « Aujourd’hui, on concède un penalty et un CSC, il faut pouvoir se révolter, il n’y a pas eu assez de réactions. C’est pas une défaite encourageant, on est très déçus. Nos supporters viennent en nombre, ils sont toujours là, on n’a pas le droit de lâcher. »