Bruno Retailleau contredit Gil Avérous : "Compliqué d'arrêter les matchs" en cas de chants homophobes | OneFootball

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·25 octobre 2024

Bruno Retailleau contredit Gil Avérous : "Compliqué d'arrêter les matchs" en cas de chants homophobes

Image de l'article :Bruno Retailleau contredit Gil Avérous : "Compliqué d'arrêter les matchs" en cas de chants homophobes

Invité de l'émission Rothen s'enflamme sur RMC ce jeudi 24 octobre, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau est allé dans le contre-sens de son ministre des Sports Gil Avérous au sujet des chants homophobes entendus dans les tribunes de Ligue 1.

Gil Avérous et Bruno Retailleau n'ont, semble-t-il, pas accordé leurs discours. Ce jeudi 24 octobre, les deux membres du gouvernement de Michel Barnier ont fait le tour des médias afin d'évoquer, notamment, les chants homophobes entendus en Ligue 1 le week-end dernier et leur gestion à l'avenir. Au micro de BFM TV, le premier nommé a indiqué vouloir taper fort en cas de récidive. "Il faut appliquer strictement le protocole FIFA. Dès qu'il y a un chant homophobe qui est entonné, il y a une suspension du match pendant quelques minutes, puis éventuellement une interruption du match. On renvoie les équipes aux vestiaires pendant un temps donné et le match reprend si le calme est revenu. L'échelle supérieure c'est l'arrêt du match et le match perdu 3-0 pour l'équipe qui reçoit", a indiqué le ministre des Sports.


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"On doit interrompre ... provisoirement"

Un peu plus tard, c'est donc son collègue de l'Intérieur qui s'est exprimé publiquement. Au micro de l'émission Rothen s'enflamme sur RMC, le locataire de la Place Beauvau a confirmé, dans un premier temps, que "le mouvement sportif doit prendre ses responsabilités, il doit y avoir une interruption temporaire." Mais selon lui, difficile d'aller plus loin que cette "interruption temporaire" : "Arrêter des matchs est très compliqué, ce n'est pas la bonne solution. Mais il faut une interruption provisoire, éventuellement des exfiltrations même si c'est compliqué au sein d'une tribune. On doit interrompre", a-t-il insisté. Bref, deux sorties médiatiques pour deux discours différents et donc des violons à accorder pour le gouvernement.

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