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·4 janvier 2025

Bruno Genesio (LOSC) : « Ce genre de match nous laisse un goût d’inachevé »

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Tenu en échec par Nantes (1-1), pour son tout premier match de l’année civile, le LOSC n’a pas été à la hauteur des attentes de Bruno Genesio. Selon ce dernier, ce match est une bonne piqûre de rappel pour l’ensemble de son groupe. Entretien.

Quel sentiment prédomine après ce match ?

On a fait une première période plutôt sérieuse, face à un adversaire bien regroupé, qui a bien défendu. On avait réussi à ouvrir le score, ce qui n’est pas une mince affaire dans ce genre de match. Je pense qu’on a fait un peu moins en deuxième période. Un peu moins en Ligue 1, cela ne suffit pas pour gagner un match. On n’a pas beaucoup de marge, on n’en a pas même. Il faut donc tout le temps faire le maximum dans tous les domaines. On a manqué d’un peu trop de choses en seconde période pour concrétiser une deuxième fois notre domination ou au moins maintenir notre avantage d’un but.


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On a ressenti un état de forme disparate dans le secteur offensif. Comment l’expliquez-vous ?

Il y a eu une coupure, même si elle n’a pas été très longue. Certains reviennent plus vite que d’autres. On est aussi dépendants du match. On a eu la possession, la maîtrise, on a touché beaucoup de ballons dans la surface, mais pas dans de bonnes conditions. Ce qui aurait pu nous permettre de se créer plus d’occasions et de situations pour marquer ce deuxième but qui aurait scellé le sort du match. C’est toujours un problème collectif. Il a globalement manqué d’appels de balles, même si Nantes était regroupé. Il aurait fallu plus de générosité dans nos appels. On a manqué de simplicité aussi dans notre jeu. On est tombé dans un faux rythme en seconde période, on s’est endormi nous-mêmes avec une possession très stérile. On n’a pas su amener le grain de folie qui nous fallait. C’est l’histoire d’un match, d’une reprise. Il faut l’accepter et en tirer les conséquences pour voir ce qu’on peut encore améliorer.

On a également vu quelques petites sautes de concentration défensives…

Tout à fait. Le but refusé aurait dû nous alerter, nous mettre davantage en éveil. Malheureusement, on ne l’a pas fait et on se fait sanctionner sur un contre. On est inattentifs au départ de l’action, sur un long ballon. C’est un ensemble de choses. Je le redis encore la Ligue 1 est un championnat très dur, toutes les équipes sont difficiles à battre. On n’a pas été suffisamment à 100% dans tous les domaines pour espérer mieux.

J’ai vu des choses qui ne m’ont pas forcément plu. Il n’y a jamais de hasard. Si on ne prend qu’un point.

Pouvez-vous revenir sur vos choix en matière d’animation après la sortie de Matias Fernandez-Pardo ?

J’avais plusieurs options. Les joueurs ont aussi la liberté pour permuter, à partir du moment où on respecte les zones. Dans un premier temps, je voulais mettre Hakon sur un côté qui avait, je pense, plus de faculté à faire des courses sans ballon. Après, très vite, on s’est réajusté avec Hakon qui est resté à son poste de meneur de jeu et Rémy (Cabella) qui est passé à droite. Avec lui, l’avantage est qu’il peut jouer à tous les postes devant voire même un cran plus bas au milieu. C’est un garçon intelligent, bon techniquement. Cela a été un des plus constants dans ce match avec notre capitaine. C’est de lui qu’est venu le danger la plupart du temps.

Depuis le début de saison, vous avez lâché des points après avoir mené au score dans des matches à votre portée sur le papier. Est-ce le gros aspect à corriger ?

Ce genre de match nous laisse un goût d’inachevé à propos de la première partie de saison. C’est sûr qu’on a un axe de progression dans ce domaine. Je le redis, on a très peu de marge. On le sait depuis le début. L’équilibre est très fragile. Il faut sans cesse être au maximum concentré, faire les bons choix, tout ce qu’il faut physiquement pour éviter tout ça. On doit continuer à travailler.

Vous reconnaissez que cette équipe a parfois besoin d’être piquée au niveau du management. Ressentez-vous le besoin de le faire ?

Oui, parce que j’ai aussi vu des choses qui ne m’ont pas forcément plu. Je vais garder ça pour l’interne, les joueurs et le staff. Il n’y a jamais de hasard. Si on ne prend qu’un point, contre un adversaire méritant, alors qu’on avait ouvert le score, c’est parce qu’on n’a pas tous fait le maximum. Pour différentes raisons.

Propos recueillis par Enzo PAILOT

Crédits photo : Johnny Fidelin/Icon Sport

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