Bruno Genesio (Lille) : « Les Lensois sont favoris » | OneFootball

Après le RC Lens hier, c’est au tour de Lille et de deux de ses représentants de se présenter devant la presse avant le derby.

Bruno Genesio en a profité pour faire le point sur l’état de ses troupes. À Lille, comme à Lens, les absences se multiplient. Bakker n’est pas opérationnel, tout comme Rafael Fernandes et Tiago Santos. Ismaily et Haraldsson sont proches d’un retour, mais encore trop justes pour être alignés demain. Ethan Mbappé manquera également la rencontre, tout comme Rémy Cabella. Le jeune Ayyoub Bouaddi reste incertain.

Cette liste d’absents, longue comme le bras, n’a pourtant pas empêché les Lillois de créer la surprise cette semaine en s’imposant contre l’Atletico Madrid. Mais le derby, c’est une toute autre affaire. « Ce sont des matchs où il faut avoir beaucoup d’agressivité, mais aussi beaucoup de lucidité pour que cette agressivité ne nous fasse pas déjouer, souligne Bruno Genesio en conférence de presse. On sait que c’est un match très important […] avec une suprématie régionale en jeu. »

«Être capables de jouer notre jeu»

Et l’entraîneur du LOSC a tranché : pour lui, ce n’est pas son équipe qui sera favorite à Bollaert. « Les deux équipes ont le même nombre de points, mais avec un style différent. Nous sommes rentrés à 6h30 du matin jeudi et nous n’avons pas eu de préparation complète pour le match, puisque grâce à la programmation, on joue dès demain. Lens évoluera devant son public, qui lui donne beaucoup de force et d’ambiance. Pour moi, les Lensois sont favoris. »

Will Still a annoncé que ses Sang et Or presserait Lille assez haut. Du côté lillois, on reste prudent. « On connaît les caractéristiques de Lens, poursuit Bruno Génésio. C’était déjà le cas avec Franck Haise et ça l’est encore avec Will Still. Je pense que c’est aussi la raison pour laquelle les dirigeants lensois l’ont choisi, car il s’intègre très bien dans ce projet de jeu. Il faudra être vigilant pour ne pas se mettre en difficulté sur des pertes de balle dans des zones dangereuses, mais aussi être capables de jouer notre jeu. On a montré que nous pouvions ressortir sous pression et poser des problèmes à l’adversaire, sans se contenter de défendre. »