Stade Rennais Online
·19 octobre 2024
Brest - Stade rennais : Une urgence comptable, plus que de contenu

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Avec 7 points en 7 matchs, le Stade rennais doit relancer la machine à Brest pour espérer susciter un élan positif. La trêve internationale n'a pas aidé le Stade rennais à (…)
Avec 7 points en 7 matchs, le Stade rennais doit relancer la machine à Brest pour espérer susciter un élan positif.
La trêve internationale n’a pas aidé le Stade rennais à se rassurer si l’on en croit les propos tenus en conférence de presse. Julien Stéphan a ainsi notamment déploré le fait de n’avoir qu’une seule journée d’entrainement avec le groupe entier, le revers de la médaille lorsque l’effectif recruté cet été est pour majorité constitué d’internationaux.
Plusieurs doutes entourent le SRFC avant le match de ce samedi : le coach persistera t-il dans son 3-4-3 avec une pénurie de défenseurs ? Jota débutera t-il ? Quel avenir pour l’entraineur en cas de défaite ? Une seule réalité seulement, celle de l’urgence de points pour un club ayant pris un point sur ses trois derniers matchs.
Le contenu des rencontres a beau se bonifier au fil des rencontres selon Julien Stéphan, alors même qu’on peine à déceler une identité de jeu, il est secondaire au vu du contexte. Et le technicien résume lui-même l’enjeu principal pour un postulant à l’Europe actuellement 12e après 7 journées. « Je pense qu’une série de deux matchs consécutifs positifs pourrait vraiment enclencher quelque chose. Un ne suffira pas forcément, deux ça peut commencer à générer quelque chose d’important en terme de confiance. Quand on arrive à maintenir la confiance en les joueurs, ce qui est déterminant c’est les victoires. Il faut qu’on l’entretienne au maximum car lorsqu’on est dans une situation difficile, c’est l’élément central contre lequel il faut lutter. Quand il n’y a plus de confiance, ça devient très difficile. »
La confiance, Hans Hateboer et Jota semblent la conserver deux mois après leur arrivée et ce début de saison poussif. Il s’agit ici aussi d’un décalage logique entre la perception de joueurs arrivés cet été dans un nouvel environnement déjà davantage négatif que positif depuis plusieurs mois précédant leur arrivée. Les départs massifs et la non-qualification en coupe d’Europe ont donné une autre teinte à l’été rennais, et six mois après sa prolongation de contrat, coïncidant avec le début de la mauvaise dynamique du SRFC, Julien Stéphan semble lui aussi moins rayonnant.
« Autour de moi, ça fait quelques mois que ça dure, je m’en suis accommodé », répond t-ilau sujet du lourd climat l’entourant actuellement. « Déjà depuis la fin de saison dernière. Il a fallu un mois de difficulté qui avait balayé 3 mois incroyables avant. Personne ne rappelle ces 3 mois-là d’ailleurs, jamais. On parle juste du dernier mois, mais pas des 3 mois avant, des 11 victoires en 15 matchs. Ce n’est jamais considéré, écrit. C’est la manière de présenter les choses. On avance, on bosse, on se développe et on reste hyper soudés, solidaires. Dans ces moments, c’est nécessaire. Il faut continuer à croire en soi, malgré peut-être un pessimisme ambiant, qu’on peut comprendre par certains résultats, mais il faut continuer à croire en ce qu’on fait, c’est très important, et continuer à croire en ses joueurs et les pousser dans ce sens. »
Devant la presse, Stéphan n’a pas masqué la tension autour de sa situation, allant parfois dans l’excès quant au rôle joué par les médias. À l’aube de la 8e journée, et dans un club où presque tous les responsables du club ont été changés en un an, le coach qui fêtera dans un mois l’anniversaire de son retour l’affirme, avec un brin d’ironie, « on peut toujours se rattraper. Une très forte série peut rapidement te ramener, mais par contre une très forte série de 3 mois ne suffit pas, il faut faire une série de 6 mois derrière ». Une victoire à Brest serait déjà un bon début.