Brésil : Bremer casse un gros tabou sur la communauté LGBT | OneFootball

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OnzeMondial

·3 décembre 2022

Brésil : Bremer casse un gros tabou sur la communauté LGBT

Image de l'article :Brésil : Bremer casse un gros tabou sur la communauté LGBT

Bremer a porté un numéro au symbole très fort au Brésil pour la communauté LGBT lors du match face au Cameroun.

Hier, le Brésil a mal terminé sa phase de poules de la Coupe du Monde en s'inclinant sur le score de 1-0 face au Cameroun de Vincent Aboubakar, buteur en fin de rencontre. Une défaite finalement anecdotique, les Brésiliens étant d'ores et déjà qualifiés pour la suite de la compétition avant que le match ne débute. Un score qui ne restera pas dans l'histoire du pays, mais la rencontre elle va marquer les esprits. En effet, le défenseur central Gleison Bremer arborait dans son dos le numéro 24, un chiffre loin d'être anodin au Brésil comme le rapporter RMC Sport.


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Bremer ne veut pas associer cela à de la politique

En effet, comme l'explique le média, ce numéro a longtemps été boudé par les joueurs, comme lors de la dernière Copa America où le Brésil était la seule équipe à ne pas avoir un numéro 24 alors que 28 joueurs étaient convoqués. La raison ? La radio détaille que ce chiffre est associé à la communauté LGBT chez les Brésiliens. Cela est issu des préjugés homophobes d'un jeu de loto clandestin où le numéro 24 est associé au cerf, l'animal étant associé à l'homosexualité dans la culture populaire brésilienne. Ce chiffre serait donc tabou au Brésil ou les préjugés homophobes sont visiblement très présents, la radio expliquant que certains "refusent par exemple de s'asseoir sur le fauteuil 24 au théâtre ou au cinéma, de vivre dans l'appartement 24 d'un immeuble ou utilisent des bougies 23+1 pour fêter leurs 24 ans". Le 24 est désormais utilisé par la communauté LGBT comme un symbole de résistance et de fierté. Bremer a été interrogé à ce sujet : "Pour moi, c'est un maillot comme un autre, l'important est d'être en Coupe du monde, le numéro n'a pas d'importance," a-t-il indiqué, précisant qu'il ne s'agissait pas d'un choix politique. Un geste qui reste cependant fort, qui plus est dans une compétition ou le bord du brassard aux couleurs du drapeau LGBT a été interdit.

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