Bordeaux – Ces salaires qui coincent les Girondins dans leur mercato | OneFootball

Bordeaux a été reçu une troisième fois par la DNCG hier après-midi, pour présenter son nouveau budget et son plan de sauvetage qui ont convaincu le Tribunal de Commerce, le CNOSF et le Comité Exécutif de la FFF. L’instance a décidé d’encadrer les salaires et les arrivées des joueurs pour empêcher le club de ne pas respecter ses engagements. Les informations divergent selon les sources mais une chose semble sûre : la masse salariale présentée par le club au gendarme financier est inférieure au véritable montant des salaires versés dans l’année.

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Car si les Girondins ont bel et bien le plus gros budget de Ligue 2, les coûts de fonctionnement du club sont extrêmement élevés par rapport à ses revenus, qui sont déjà bien aidés par les aides à la relégation et la prime de CVC, correspondant à elle seule à 8,25M€ cette saison. Sud Ouest rapporte dans son édition du jour que Bordeaux a présenté à la DNCG un budget salarial aux alentours de 14 ou 15 millions d’euros à l’année, alors qu’en réalité, le club dépenserait 17M€. Pour L’Équipe, la différence serait même de 5M€ !

Ainsi, même avec certaines ventes et une réduction des salaires des joueurs, il est possible que Bordeaux soit toujours au-dessus ou trop proche de la limite fixée par la DNCG, qui n’aurait placé la barre qu’à hauteur du budget que Gérard Lopez a présenté. Cette manœuvre va donc forcer le club à réduire de plusieurs millions d’euros sa masse salariale avant même d’enregistrer de nouvelles recrues ! Vital N’Simba et Yoann Barbet sont toujours en attente d’une homologation de leur contrat par la LFP, tout comme Jonas Lössl, qui devait lui aussi s’engager. Il devront sûrement patienter encore un peu. Berthomier (Clermont), Nguette (ex-Metz) et Mousset (ex-Sheffied Utd) seraient toujours dans le viseur de David Guion, si ses dirigeants arrivent à libérer de la masse salariale.

Sources : sudouest.fr / lequipe.fr

Photo Dave Winter/FEP/Icon Sport