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·25 juin 2025
Bordeaux : "Aujourd’hui, le plus dur reste à faire" concède Gérard Lopez après la décision de la DNCG

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·25 juin 2025
Gérard Lopez, propriétaire et président des Girondins de Bordeaux, est sorti du silence.
Une prise de parole attendue depuis de nombreux mois par ses supporters. Ce mardi 24 juin, les Girondins de Bordeaux passaient effectivement devant la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG) afin de faire valider leur participation au championnat de National 2 la saison prochaine. Dans la matinée, le tribunal de commerce de la préfecture de Gironde avait d’abord validé le plan de continuation de l’activité présenté par Gérard Lopez. « Tout ce qu’on a fait, c’est bosser sur ce qu’on savait. On savait qu’il fallait se maintenir à l’intérieur des lois existantes, et que si on le faisait, il n’y avait aucune raison que cela ne marche pas. Les lois n’existent pas pour rien. Le travail a été bien fait, les équipes ont super bien travaillé, je suis satisfait. Maintenant, le sportif doit répondre » a souri le président et propriétaire du FCGB lors d’une interview accordée à nos confrères du JDD.
Le gendarme financier du football français a décidé d’encadrer la masse salariale du club au scapulaire. Sauvés, les Girondins doivent désormais rembourser leurs 26 millions de dettes après écrasement d’un passif réel bien plus élevé (près de 100 millions) sur dix ans. « Oui, on peut dire que le plus dur commence. On a très peu communiqué parce qu’on était occupé à travailler sur des plans et de variables connues – ce n’étaient pas des surprises. On savait que le plan présenté était le plus fort. D’abord, parce qu’il n’y avait rien en face : c’était soit la liquidation, et là non seulement plus personne ne touchait quoi que ce soit, le club descendait encore plus bas mais en plus, il aurait fallu trouver un actionnaire qui amène de l’argent pour le remonter » a poursuivi l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois.
Pour autant, Gérard Lopez sait qu’il a « commis des erreurs comme tout dirigeant et après, je les ai payées cash, au sens premier du terme. J’ai maintenu ou fait confiance à des gens qui, finalement, n’ont pas apporté les compétences voulues. Comme c’est moi qui prends les décisions et les assume, je deviens une cible facile. Et comme je ne communique pas beaucoup, les rumeurs peuvent enfler » a-t-il admis. Avant que l’ancien propriétaire du LOSC ne mette ses troupes face à leurs responsabilités. « Aujourd’hui, le plus dur reste à faire car la réalité du foot, c’est le terrain. Et là, tous ensemble, on a été mauvais ces dernières saisons. Aujourd’hui, on est en quatrième division et à un moment donné, il faudra qu’on ait raison sur le terrain aussi. »
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