Bongani Zungu parle d'être ignoré par Broos avec Bafana Bafana | OneFootball

Bongani Zungu semble mécontent de sa situation avec l'équipe nationale sous la direction du Belge Broos.

Bongani Zungu parle d'être ignoré par Broos avec Bafana Bafana

L’écho creux des questions sans réponse flotte autour de l’exil international de Bongani Zungu alors que le milieu de terrain d’AmaZulu brise le silence sur sa mise à l’écart de Bafana Bafana depuis la nomination d’Hugo Broos en 2021.

Lorsque le technicien belge est arrivé après la campagne ratée de qualification à la CAN de Molefi Ntseki, il a manié la hache sans pitié – démantelant l’ancienne garde pour bâtir autour de la jeunesse. Cette purge a fait des victimes de haut rang : le capitaine Thulani Hlatshwayo, le pilier du milieu Andile Jali, et surtout Zungu lui-même – alors au sommet de sa carrière européenne avec les Rangers.

Ironiquement, l’exclusion de Zungu est survenue au cœur de ses meilleures années, tout juste après un prêt très médiatisé en Écosse avant de revenir à Amiens SC. Désormais âgé de 31 ans, le vétéran regarde depuis la touche tandis que la jeune génération de Broos prépare les prochains tournois, son avenir international restant incertain malgré quelques éclairs de son ancien talent à Durban.

Ce que Bongani Zungu a déclaré à propos d’Hugo Broos !

Dans un entretien révélateur accordé à FARPost, Bongani Zungu a fait preuve d’une grande lucidité quant à sa longue absence de Bafana Bafana, présentant son exclusion comme un cycle naturel du football plutôt qu'une querelle personnelle.

« L’entraîneur a tout à fait le droit de bâtir sa propre équipe, » a réfléchi le milieu d’AmaZulu, d’un ton posé. « Quand nous avons fait nos débuts en sélection nationale, nous avions aussi remplacé d’autres joueurs. C’est ainsi que fonctionne le football. »

Ce qui rend la situation de Zungu particulièrement singulière, c’est l’absence totale de communication de la part de Broos : pas d’appel explicatif, pas de rencontre en face à face, même pas une brève discussion. Pourtant, à 31 ans, il refuse de nourrir de l’amertume.

« Je soutiens les gars qui font du bon travail, » affirme-t-il, même si l’espoir discret d’un rappel demeure dans son aveu que ce serait « sympa ». Sa maturité reflète le vécu d’un joueur qui a connu les sommets et les creux du football – des soirées d’Europa League avec les Rangers à la lutte actuelle pour la qualification continentale avec AmaZulu.

L’histoire de Zungu ne se limite plus à la politique de sélection, elle devient celle de la façon dont les vétérans négocient leurs dernières années lorsque les portes de la sélection semblent closes.