Foot National
·6 janvier 2024
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·6 janvier 2024
À l'heure de la trêve hivernale, c'est le moment de faire un bilan de la saison pour le groupe A de National 2.
C'est l'heure de prendre un peu de repos pour les clubs de National 2 ! Après cinq mois de compétition intense, la quatrième division se met effectivement sur pause pour une trêve hivernale bien méritée, avant de reprendre les choses sérieuses le week-end du 13 janvier. En attendant, c'est le moment de faire un premier bilan pour la poule C, actuellement dominée par l'Aubagne FC. Sans faire de bruit, c'est bien le club des Bouches-du-Rhône qui a surpris son monde pour terminer 2023 aux commandes. Surpris car l'équipe de Mohamed Sadani, passée proche d'une relégation en National 3 la saison passée, a démarré son exercice par deux revers et un nul. Il a fallu attendre la 4e journée pour voir les Sudistes goûter à la victoire face à Fréjus (2-1) et ainsi lancer leur remontée au classement. Depuis, ces derniers sont invaincus et viennent même de terminer par un succès probant mais sur le fil du côté de Hyères (1-0), longtemps en tête.
Une unité derrière, c'est Le Puy Foot 43 qui assume pour le moment son statut. Entraîné par Stéphane Dief depuis la relégation du championnat de National l'été dernier, le club auvergnat s'est quelque peu cherché en début d'exercice, avant de trouver la bonne carburation et d'enchaîner notamment une série de quatre victoires consécutives en plein coeur de l'automne. De quoi idéalement placer le successeur de Roland Vieira et ses hommes en vue de 2024, qui démarrera par un 32e de finale de Coupe de France face à Lyon-La Duchère (National 3). Pour compléter le podium, à seulement deux points de la première place, on retrouve là aussi une surprise : Andrézieux-Bouthéon. Invité cette saison dans un groupe à l'accent sudiste, le club du Forez est, à l'instar d'Aubagne le leader, passé à quelques encablures d'une relégation à l'étage inférieur il y a quelques mois. Mais désormais coachés par Xavier Collin, les Faucons ont pris leur envol lors de la 6e journée pour ne plus jamais touché terre jusqu'à cette trêve hivernale bien méritée (série de cinq victoires et deux nuls).
La position des trois équipes en tête reste en tout cas fragile, au regard de la redoutable meute qui se trouve au pied du podium. À commencer par le Hyères FC, qui a longtemps dominé les débats dans cette poule A. En témoigne son retentissant succès à Thonon au soir de la 3e journée (6-0). Mais Grasse (1-0) et Aubagne (1-0) ont sensiblement ralenti la cadence des Varois et de leur buteur Sander Benbachir lors des deux dernières sorties de 2023. Cette première moitié de saison a également été l'occasion de revoir l'AS Cannes au quatrième échelon. Pour fêter ça, le promu des Alpes-Maritimes, cinquième, a démarré tambour battant à domicile avec des lourds revers infligés à Andrézieux (4-2), Chamalières (3-0) et surtout Alès (8-1). Une force de frappe offensive muette lors du huitième épisode contre Bourgoin-Jallieu (0-1), sa première défaite de la saison. Depuis, Lenny Leonil et sa bande n'ont plus remporté le moindre match de championnat (3 nuls, 1 défaite).
À quelques kilomètres de la Croisette, Grasse, toujours bien placé ces dernières saisons, est lui aussi toujours dans la danse. Impressionnant défensivement pour démarrer l'exercice (premier but encaissé lors de la 7e journée seulement), le Racing aura encore son mot à dire en 2024. À l'instar de Jura Sud ? Replacée dans la course à la montée, l'équipe entraînée par Valentin Guichard a pourtant attendu la sixième journée pour glaner sa première victoire, en disposant de Thonon Évian (1-0). Un déclic. Jura Sud, septième, partage d'ailleurs le même bilan comptable que Cannes (5e) et Grasse (6e) avec 18 points, quatre victoires, six nuls et deux défaites. Derrière le trio, Toulon, qui a bien lancé son championnat avant de baisser de pied, n'est pas décroché non plus.
Reste désormais à savoir quel tournant va prendre la suite de la saison pour ces équipes de tête, et celles qui se trouvent derrière elles. Car réforme oblige, ce sont effectivement les classés de la 10e à la 14e et dernière place qui seront emportés dans la descente vers le National 3 à l'issue de l'exercice. Sans oublier le moins bon neuvième tous groupes confondus. Une neuvième place actuellement occupée par le Thonon Évian de Bryan Bergougnoux, secoué par des problèmes de santé. Après onze matchs (une rencontre en retard), le club haut-savoyard souffle pour le moment le chaud et le froid. Incertitude également au tour de l'Étoile Football Club Fréjus Saint-Raphaël de Julien Faubert, dixième, et incapable de gagner depuis le début du mois d'octobre. En douze sorties, l'équipe varoise a d'ailleurs partagé les points à huit reprises.
Derrière, Alès (11e) et Chamalières (12e), qui se sont quittés bons amis aussi lors de la 12e journée (1-1), ont déjà prouvé qu'ils étaient capables de faire mieux cette saison, en championnat comme en Coupe de France. Pas encore décrochés dans la course au maintien, il faudra rapidement trouver les solutions pour se sortir de ce guêpier. En revanche, l'apprentissage est beaucoup plus rude pour Bourgoin-Jallieu, promu cette saison. Les Berjalliens n'ont pour le moment remporter qu'une seule rencontre, sur le terrain de Cannes, lors de la 8e journée début novembre (1-0). Enfin, la promotion de la réserve du Toulouse FC ressemble quant à elle à un long chemin de croix. La jeunesse toulousaine, qui menait 2-0 sur le terrain de Jura Sud avant d'être renversée le 17 décembre dernier (2-3), compte seulement deux points pour aucune victoire, donc. Et un retour à la case National 3 semble presque désormais inévitable ...
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