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·20 juin 2025
Benoit Trémoulinas : “En fin de saison, il nous avait payé une villa pour le festival de Cannes pendant trois jours, c’était incroyable… Il croyait en nous”

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·20 juin 2025
Sur Colinterview, l’ancien défenseur des Girondins de Bordeaux, Benoit Trémoulinas, évoqua son intégration au groupe professionnel au FCGB, à ses débuts en pro.
« Techniquement, ça allait. Il fallait que je prenne plus confiance en moi. Je me souviens l’année avec Ricardo, j’avais du mal à prendre confiance en moi. J’ai fait zéro match, je ne faisais que les entrainements, et le week-end je jouais avec la réserve. Ce petit déclic face à Marseille en match amical, avec Laurent Blanc, m’a fait énormément de bien, et m’a fait prendre conscience que je pouvais y arriver. A partir de là, tout s’est débloqué, et je n’ai fait que progresser. Forcément, tu prends du plaisir à l’entrainement, tu crées des liens aussi. Quand on voit qu’il y a un joueur qui ne lâche pas et qui s’accroche, qui est demandeur, qui prend des conseils, qui s’accroche, qui a une belle base technique, cela permet de créer des liens et de s’intégrer un peu plus dans le collectif ».
Il se souvint ensuite de sa première saison, la première également de Laurent Blanc.
« La première saison avec Laurent Blanc, on finit deuxièmes, derrière Lyon. Oui, il se passe quelque chose, on sent que le groupe est en train de naitre. C’était un nouveau cycle pour les Girondins de Bordeaux puisque Ricardo était parti après pas mal d’années. Laurent Blanc arrive avec un style de jeu complètement différent de Ricardo, qui était beaucoup plus défensif. On sent qu’il se passe quelque chose, on finit deuxièmes, le groupe vit très bien… Il se passe quelque chose. On sent que le Président est derrière nous… Je me souviens qu’en fin de saison, il nous avait payé une villa pour le festival de Cannes pendant trois jours, c’était incroyable… J’avais 22 piges à l’époque, tu te retrouves dans une villa de ouf avec tous les joueurs à Cannes, c’était super… Cela démontrait bien que le Président avait envie de nous faire plaisir et croyait en nous déjà… Il n’était pas obligé de le faire, et il l’a fait. Et après effectivement, l’année suivante, on explose tout. Laurent Blanc et Jean-Louis Gasset ne me lâchaient pas. Ils me disaient que si un jour je voulais aller dans un grand club, il faudrait faire beaucoup plus, il faudra être plus fort, plus agressif… Ils axaient vraiment ce discours sur moi ».