« Beaucoup de clubs regardent la nationalité avant de regarder les qualités des joueurs », Musa Al-Tamari revient sur son transfert avorté au FC Nantes | OneFootball

Auteur de trois buts (plus deux lors du match interrompu face à Clermont) ainsi que d’une passe décisive, Musa Al-Tamari réussit une première partie de saison canon pour ses débuts en Ligue 1. Arrivé libre à Montpellier en juillet 2023, il est le premier Jordanien à évoluer dans l’élite du football français. Courtisé par le FC Nantes avant de poser ses valises dans l’Hérault, Al-Tamari n’avait à l’époque pas convaincu les dirigeants nantais.

Proposé au club Jaune-et-Vert dès le mercato hivernal 2023, l’attaquant jordanien n’avait alors plus que six mois de contrat avec le club belge de Louvain. Alors que ce dernier réclamait deux millions d’euros au FC Nantes, il avait finalement été conclu que le joueur termine sa saison en Belgique. Pour France Bleu, une source proche du dossier confie que « les incertitudes étaient trop importantes au regard de l’investissement demandé ». Le FC Nantes avait finalement priorisé l’arrivée en prêt d’Andy Delort… qui n’aura pas inscrit le moindre but en douze matchs de Ligue 1 avec les Canaris.

Le FC Nantes méfiant en raison des origines du joueur ?

Plus récemment, c’est Musa Al-Tamari lui-même qui a évoqué ce transfert avorté, lors d’une interview pour France Bleu. Le Jordanien confirme avoir eu des contacts avec le club des bords de l’Erdre. Des discussions refroidies par les questions posées par le FC Nantes. Les dirigeants du club Jaune-et-Vert auraient en effet émis des doutes sur la rigueur de travail de Musa Al-Tamari. Des propos qui n’ont visiblement pas été appréciés par l’attaquant jordanien.

« C’est à cause de mes origines. Beaucoup de clubs regardent la nationalité avant de regarder les qualités des joueurs. Nantes, par exemple, quand ils m’ont appelé, ils m’ont dit : mais tu travailles dur à l’entraînement ? Je leur ai dit : bien sûr que je travaille, où est le problème ? En fait, pour certains, c’est dur d’admettre qu’un Jordanien puisse jouer en Europe et travaille dur. Mais moi, je travaille plus que n’importe quel joueur. De Nantes, par exemple. Certaines formations ont peur de payer pour me recruter, et de se tromper finalement. »