Béatrice Dugué : « C’est une perte d’identité » | OneFootball

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·25 mai 2022

Béatrice Dugué : « C’est une perte d’identité »

Image de l'article :Béatrice Dugué : « C’est une perte d’identité »
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Sur France Bleu Gironde, Béatrice Dugué (commentatrice de 1995 à 1999), s’est remémorée son meilleur souvenir dans ce domaine, avec les Girondins de Bordeaux.

« Il y en a plusieurs. Moi, je n’ai eu que du bon avec les Girondins de Bordeaux. Certes, la première saison où je suis arrivée en 1996 ils ont failli descendre, mais ils ont fait une finale de Coupe de l’UEFA après une épopée absolument merveilleuse. Vous vous souvenez tous de ce défi contre le Milan AC. C’était un moment absolument fantastique. J’arrivais moi, et c’était vraiment un caviar. Et puis trois ans plus tard, il y a eu ce titre de champion. Entre temps, il y a eu deux finales de la Coupe de la Ligue. En quelques saisons, je n’ai vraiment eu que du bon. Donc je n’ai que de bons souvenirs. L’apothéose probablement oui, c’était ce titre de 1999 avec un retour au stade Chaban-Delmas à 3h du matin, avec la fête, le stade plein, c’était incroyable. Et puis c’était une saison remarquable, de bonheur pur ».

La commentatrice ne reconnaît plus le club qu’elle a commenté dans les années 90.

« Oui, oui. J’allais abonder là-dessus effectivement. C’est une perte d’identité. On ne peut pas dire que c’est un club qui ne continue pas à produire des joueurs parce qu’il y en a qui sont sortis ces dernières années : Tchouaméni, Koundé et j’en passe et des meilleurs, Laborde, Ounas… Le club continue à produire des joueurs, à sortir des joueurs mais, je ne sais pas si ça correspond ça, le changement de stade… On se retrouve dans un stade qui est trop grand. Certes le Virage Sud continue à mettre de l’ambiance, mais… Et puis le changement de statut financier probablement aussi. On est passé d’un club qui avait une identité y compris financière, des valeurs familiales, même si ça serait trop dire et pousser un peu. Mais des valeurs où on sent que c’était un club qui n’était pas complètement financiarisé et qui le devient. Moi, c’est ce que je vois de loin et ça, c’est déliquescent oui ».

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