Bayern Munich – Real Madrid : Vinicius Jr. renverse le chaudron bavarois | OneFootball

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Le Journal du Real

·1 mai 2024

Bayern Munich – Real Madrid : Vinicius Jr. renverse le chaudron bavarois

Image de l'article :Bayern Munich – Real Madrid : Vinicius Jr. renverse le chaudron bavarois

Un temps radieux, une ferveur titanesque et un classique européen retrouvé. Ce mardi 30 avril, le Real Madrid s’est déplacé à l’Allianz Arena pour défier le Bayern Munich. Après cette demi-finale aller de Ligue des champions (2-2), tout reste à faire au Santiago Bernabéu. En attendant, retour sur un match qui marque les esprits, fait grésiller les tympans et réchauffe les cœurs.

Le public bavarois n’a fait aucun cadeau à Vinicius Jr.

Connu pour ses chopes de bière, le chaudron de l’Allianz Arena fait également la réputation de la Bavière et du football allemand en général. De l’autre côté du Rhin, les amoureux du ballon rond se dénombrent par milliers et le Bayern Munich en compte beaucoup dans ses travées. Si une ambiance bouillante est un pré-requis de demi-finale de Ligue des champions, ici, c’est un monstre du genre auquel ont du faire face les Madridistas.


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Ce préambule permet de mettre en lumière toute une partie du bon résultat de Los Blancos à proximité de l’Isar. Hier, l’idée était de rester vivant, pour propulser nos ennemis d’un temps dans un autre antre tout aussi bouillant, le Santiago Bernabéu des soirs d’Europe. Ce n’est pas pour rien que Vinicius a chambré les supporters bavarois après son premier but (24e). Le bruit, les sifflets, les chants, l’atmosphère, etc. Tout était fait pour peser sur les épaules des joueurs du Real Madrid.

Comme un test divin, l’ailier brésilien devait convertir cette résistance à la pression par un penalty à la 83e minute de jeu. Difficile de se rendre compte du bruit audible dans le stade derrière un écran. A Munich, certains supporters sont venus pour exploser des tympans. Cible de tous les sifflets, Vinicius Júnior n’a pas tremblé et a permis aux siens de repartir avec un nul face au Bayern Munich, une bonne opération. Beaucoup trouvent le Brésilien arrogant, certes. Mais est-ce toujours de l’arrogance quand le génie du Real Madrid brille autant dans les moments cruciaux ?

Un système toujours défaillant

Si son équipe fonctionne, le système de Carlo Ancelotti, lui, connaît quelques difficultés. Face à un Bayern Munich en place dans tous les secteurs de jeu, le Real Madrid a serré les dents. Déjà, sur les côtés, où le repositionnement de Leroy Sané à droite a fait mal à Ferland Mendy, qui a parfois eu du mal à se positionner. Incisif, l’ancien Citizen ne s’est pas fait prier pour ouvrir le compteur bavarois sur une action de classe (53e).

Ensuite, le second but bavarois (57e) provient également d’un problème de positionnement, conjugué à une erreur évitable de Lucas Vázquez. Trop friables, le Real Madrid a trop souvent laissé le Bayern Munich squatté ses 30 derniers mètres. Avec autant de joueurs bavarois dont la qualité de frappe n’est plus à présenter, le coup du sort ne pouvait qu’arriver.

En clair, les Madridistas ont beaucoup trop laissé le Bayern Munich avancer. Reculant souvent dans l’alignement défensif du Real Madrid pour former une ligne de 5, Federico Valverde venait en soutien, mais était une force vive en moins prête à presser. Si Jude Bellingham n’a pas été avare d’effort, cette omniprésence afin d’embêter le jeu des Bavarois l’a empêché de faire plus de différences offensives qu’à l’accoutumé. Véritable phare dans la tempête, Toni Kroos avait vocation à se montrer face à son ancien club. Même s’il a semblé physiquement usé au moment de sortir, il a été le seul à aussi bien assuré défensivement qu’offensivement. Sa passe lumineuse pour le premier but de Vinicius Júnior parle pour lui.

Au nord de Munich, la résilience a été de mise, comme lors du retour contre Manchester City. L’histoire récente du Real Madrid a souvent montré que la patience est mère de sûreté. Hier, les hommes de Carlo Ancelotti ont fait le dos rond. Au Santiago Bernabéu, il faudra agir.

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