OnzeMondial
·25 novembre 2024
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Mardi soir, un choc inattendu va opposer le grand Barça au Stade Brestois. Et du côté breton, on ne compte y aller les mains dans les poches.
Il y a encore un an, comment imaginer que le Stade Brestois, avec en prime un statut de quatrième de la nouvelle formule de la Ligue des champions, allait se déplacer sur la pelouse du grand Barça pour une énorme affiche européenne. Pas grand chose et même dans le camp brestois, on peine à réaliser. Dans les colonnes de l'Equipe, ce lundi, Jonas Martin tente de mesurer la portée de cette affiche. « Lors du premier match, contre Sturm Graz (2-1, le 19 septembre), on était excités de commencer cette compétition. Il y a aussi eu Leverkusen (1-1, le 23 octobre), un autre morceau, contre lequel on a réussi à répondre présent. Là, oui, c'est une marche au-dessus. C'est un club qui a une histoire. Quand on évoque le FC Barcelone, on parle de beau jeu, de la Masia, de Lionel Messi... C'est une référence et donc, forcément, le match ne se prépare pas de la même façon dans les têtes. »
Jonas Martin, malgré son expérience avec ses 34 ans, est bien conscient que c'est un rendez-vous très particulier qui s'annonce. Rendez-vous dont il prend la mesure dans la préparation du match. « Ce sera, certainement, le plus gros. Ça fait longtemps que je n'ai pas ressenti ce genre d'émotion. En regardant les vidéos qui présentaient les joueurs, leur animation offensive et défensive, t'es vite dedans (rires) ! On s'attend à ce que ça aille très vite, qu'il y ait beaucoup d'intensité, du pressing, du contre-pressing... »
Mais Martin ne compte pas renoncer à l'ambition pour autant. Ravi de voir que Brest aborde ce rendez-vous devant le Barça au classement, le milieu de terrain breton assure que le groupe va tout tenter pour réaliser un nouvel exploit qui serait monstrueux. « Ça aussi, c'est incroyable. Ils sont derrière nous (rires) ! Cela prouve que, pour le moment, on a réussi notre compétition et qu'on n'a pas grand-chose à perdre. Comptablement, on n'a pas de pression. Mais on ne va pas y aller pour faire de la figuration, on veut l'emporter », assure Martin.
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