Avec Omar Daf, l’Amiens SC n’avait pas « envie de revivre » la mésaventure Christophe Pelissier | OneFootball

Trois jours seulement après le clap de fin de la saison 2024/2025, l’Amiens SC s’est empressé d’acter la prolongation de contrat d’Omar Daf. Au-delà de la volonté de poursuivre avec le technicien sénégalais, le club picard assure avoir tiré les leçons de l’expérience vécue avec Christophe Pelissier en mai 2019. C’est en tout cas le sens du discours tenu par Christophe Duprez, le président-délégué du club, dans l’émission La Tribune d’ici Picardie.

La prolongation d’Omar Daf, une évidence

« On voulait s’inscrire dans la continuité. Omar a fait un formidable travail ces deux dernières années. C’est quelqu’un qui est agréable et avec lequel il est facile de travailler. Il a lancé aussi beaucoup de jeunes joueurs. On avait envie d’avoir une continuité avec cette jeune équipe. On a attendu la fin du championnat pour que chacun reste focus sur les derniers matches. Maintenant, c’était déjà bien embarqué. Il y a forcément eu des négociations sur le nombre d’années, le montant du salaire et des primes. »

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Le précédent Christophe Pelissier

« Je pense que ça a marqué. A l’époque, je n’étais pas directement aux commandes. Avec Luigi (Mulazzi), on avait vraiment cette volonté de garder Christophe. Les planètes ne se sont pas alignées et Christophe est parti pour Lorient. Je m’en suis voulu à l’époque. Je me suis dit que j’aurais peut-être dû intervenir un peu plus. Je n’avais pas envie de revivre ça avec Omar. Pour construire l’avenir, il faut déjà garder les bonnes fondations. Omar a commencé à construire ça avec nous. C’est l’homme de la situation. »

Kevin Guizol/Icon Sport

Des garanties sportives obtenues ?

« Dans son rôle de coach, il a des exigences qui ne sont pas forcément les mêmes que celles du directeur sportif ou de la direction. Il faut que les trois convergent et fassent un pas. Omar veut forcément les joueurs les plus expérimentés possibles à chaque poste. Nous aussi, on a parfois besoin de faire des ventes. On est donc obligé de faire des paris, parfois, sur les jeunes joueurs. Il faut donc trouver le bon équilibre, avec une colonne vertébrale expérimentée pour accompagner les jeunes joueurs. »

Source : ici Picardie

Crédits photo : Christophe Saidi/FEP/Icon Sport