Olympique-et-Lyonnais
·20 novembre 2024
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C'est certainement le poste le plus décrié du football féminin depuis de nombreuses années. Ce poste, c’est avant tout celui de gardienne de but. Nombreuses sont les vidéos sur les réseaux sociaux où l’on pouvait voir des gardiennes être lobées sur une frappe a priori anodine, se trouer en plongeant et bien d’autres mouvements qui ont fait le bonheur d’internet. Seulement, ce temps semble révolu, si l’on en croit Méline Gérard. L’ancienne portière de l’OL est aujourd’hui l’une des adjointes de Joe Montemurro.
En parallèle, elle s’occupe également de la formation des jeunes gardiennes à l’Académie. Un double emploi dans le cadre notamment de son diplôme qui lui a permis d’observer de plus près l’évolution du poste. "Athlétiquement, cela n’a rien à voir. Elles sont plus grandes, plus coordonnées. Je n’avais pas d’entraîneur des gardiennes quand j’ai commencé, alors qu’elles ont des séances spécifiques dès leur plus jeune âge, ce qui permet d’avoir beaucoup plus vite des aptitudes", nous a-t-elle confié avant la rencontre contre l’AS Roma.
À 34 ans, la double championne d’Europe n’est pourtant pas de la vieille génération. Seulement, ce mercredi, du côté de Jons, Méline Gérard va pouvoir observer de plus près l’évolution de ce poste de gardienne que les jeunes filles "n’occupent plus par défaut désormais". Dans le cadre du Réseau Football féminin créé par l’OL par l’intermédiaire de Julien Legrand et de l’ancienne internationale française, une séance spécifique durant l’après-midi se tient ce mercredi dans la commune du Rhône avec toute la fine fleur du club concernant ce poste.
Malgré l’imminence du rendez-vous européen, Simon Pouplin, chargé des gardiennes professionnelles, viendra distiller ses conseils aux jeunes pousses en herbe. Le Réseau étant composé de près de 350 clubs, seules 45 gardiennes auront la chance de connaitre les techniques d’entraînement de l’OL féminin ce mercredi. "On avait ouvert 30 places, mais on aurait pu en avoir au moins le triple. On a dû se limiter aux 45 premières inscrites, et on songe déjà à organiser une autre journée", poursuit Méline Gérard. Certaines viendront d’Allemagne et assisteront à la rencontre de Ligue des champions dans la foulée.
Si cette journée n’a pas vocation à être une journée de détection, cela permettra à l’OL d’avoir un œil peut-être plus avisé sur quelques jeunes gardiennes du bassin et des alentours. Toutefois, l’objectif premier est de prendre du plaisir pendant les deux heures allouées à cette séance et aussi faire profiter à toutes ces gardiennes en herbe du savoir faire lyonnais. "Pas de vidéo ou de séance individuelle" comme cela pourrait être le cas à l’Académie ou dans le groupe professionnel, mais des conseils sur le placement dans le but, des mains sur un tir et autre position permettant d’être un mur infranchissable comme Christiane Endler. Une journée pour promouvoir le poste de gardienne et qui en appellera certainement d’autres à l’avenir vu le succès des demandes pour cette première à Jons.