Le Fussball
·9 mai 2025
Avant d’affronter Cottbus : Brinkmann esquive le cas Krauß et se concentre sur le choc pour la montée

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·9 mai 2025
La tension monte à l’approche du choc entre le Hansa Rostock et Energie Cottbus, prévu ce samedi (14h) dans un Ostseestadion à guichets fermés. Alors que la lutte pour l’accession en 2.Bundesliga est à son paroxysme, un nom agite les coulisses du match : celui de Maximilian Krauß, suspendu par Cottbus après avoir signé en douce avec Hansa pour la saison prochaine. Mais du côté de Daniel Brinkmann, aucune place pour la polémique.
Depuis la révélation du transfert imminent de Krauß vers Hansa Rostock, l’ambiance s’est tendue du côté de Cottbus. L’entraîneur Claus-Dieter Wollitz, irrité par l’attitude de son joueur, n’a pas mâché ses mots, évoquant un comportement « irrespectueux » et prenant la décision de le suspendre jusqu’à la fin de la saison. Une décision lourde, qui a alimenté les débats à l’approche d’un match décisif.
Interrogé à ce sujet en conférence de presse, le coach des Kogge, Daniel Brinkmann, a préféré jouer la carte de la retenue :
« Ce n’est pas un sujet pour moi. Je ne me permets pas de commenter la politique interne d’un autre club. Ce thème n’a aucun rôle ici. »
Même les propos enflammés de son homologue Wollitz n’ont pas fait sortir Brinkmann de sa ligne de conduite :
« J’ai toujours dit que j’appréciais l’émotion de Pele (le surnom de Wollitz). Ce qu’il dit dans ces situations, c’est son affaire. Moi, je préfère garder ce genre de sujets pour le bureau des entraîneurs. »
Au-delà de la polémique, l’enjeu sportif est immense. Hansa Rostock occupe actuellement la 4ème place de 3. Liga, synonyme d’accession en barrage. Une victoire contre Cottbus validerait cette position. Mieux : si Saarbrücken perd à Aachen, les hommes de Brinkmann pourraient même grimper sur le podium et viser la montée directe.
« Quand on joue à domicile, on est favori », a lâché le coach sans détour. « Je ne crois pas à cette idée de match équilibré ou à désigner l’adversaire comme favori. Ce genre de discours ne mène à rien. »
Rostock peut compter sur une dynamique solide : meilleure équipe à domicile cette saison, les Kogge ont fait du Ostseestadion une forteresse. Reste à prendre la revanche du match aller, perdu 3-1 à l’Energie Stadion… avec un but signé Maximilian Krauß, désormais spectateur malgré lui.
Daniel Brinkmann, sans s’enflammer, sait que son équipe tient son destin en main. Plutôt que de nourrir les tensions ou de commenter l’agitation autour de Krauß, il préfère se concentrer sur les trois points. Et s’il reconnaît que le soutien du public sera un atout, il refuse de le considérer comme un acquis :
« Oui, l’avantage à domicile est là, mais il ne suffit pas. Il faudra se battre jusqu’au bout. »
Samedi, sur la pelouse comme en tribunes, c’est tout Rostock qui aura les yeux rivés vers la montée. Et la bouche fermée sur les polémiques.
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Crédit photo : Matthias Kern/Getty Images
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