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·5 décembre 2024
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Vendredi, dans le cadre de la 14e journée de Ligue 1 2024-2025, le Paris Saint-Germain (1er) affrontera Auxerre (8e) au Stade de l’Abbé-Deschamps (coup d’envoi à 21h, diffusion sur DAZN). A la veille de cette rencontre, le coach parisien Luis Enrique a répondu à plusieurs questions en conférence de presse.
Vous comprenez que l’on dise de vous que vous être un coach dogmatique ou vous savez vous adapter ?
Je n’ai pas aucune intention de valoriser mon travail, le définir ou le justifier.
Des tensions avec vos joueurs, vous confirmer ? Cela s’est agrandi depuis la défaite contre le Bayern ?
C’est curieux. C’est un vestiaire magnifique, exceptionnel. Il y a un niveau personnel, humain, vraiment top. Le professionnalisme est excellent. J’ai toujours fait l’éloge du groupe. Je ne vais pas répondre aux rumeurs et aux mensonges, ce n’est pas à moi de venir répondre. Je ne vais pas jouer à ce jeu.
Ces rumeurs vous déçoivent ? Comment rebondir pour avoir une bonne dynamique demain contre Auxerre ?
(Il soupire) Cela fait plus de 30 ans que je suis dans le football, je ne vais pas perdre mon énergie avec ce qui se dit. Ce n’est pas ma bataille. Ma bataille, c’est d’aider l’équipe et représenter bien mon club.
Quand j’ai parlé de laver le linge sale en privé, c’est que je ne critique pas les joueurs en public. Je ne vais pas entrer dans ces rumeurs, cela ne m’intéresse pas.
J’apprends ces rumeurs parce que les responsables m’en parlent avant la conférence de presse. C’est triste, parce que c’est faux. Mais cela fait vendre. Je suis heureux de mon travail et je concentre sur ce que je peux contrôler.
Le rôle de l’entraîneur a changé depuis 30 ans ?
Oui, comme tout le football. Evidemment. Mais je me souviens, quand j’étais joueur il y avait 3 personnes dans le staff. Maintenant, ils sont 30 ou 40. Il y a de nouvelles données. Cela a changé pour le bien, avec des tactiques et des règles de jeu.
Aujourd’hui, les joueurs sont vraiment des athlètes, ils sont mieux préparés. On a plus d’informations pour gérer et préparer. J’aime ce que je vois.
Kimpembe et Hernandez reviennent de longues blessures, comment ne pas précipiter leur retour tout en les gardant concernés ?
Ce sont des joueurs qui reviennent dans le groupe. Lucas Hernandez et Kimpembe sont totalement dans le groupe, maintenant il faut s’adapter au rythme de l’équipe. Nous sommes très heureux qu’ils puissent nous aider.
Maintenant, il faut le processus réel de prendre le temps nécessaire à l’entraîneur. Mais les blessures font partie du passé, ce sont de très bonnes nouvelles. Gonçalo Ramos a pu rejouer, c’est une très bonne nouvelle.
Un besoin de recruter au mercato ?
Je crois que je l’ai déjà dit de nombreuses fois, nous sommes toujours ouverts au mercato pour s’améliorer, mais c’est très difficile. On ne veut pas recruter sans être sûr d’améliorer le groupe. L’hiver est un mercato très particulier. Mais nous sommes toujours ouverts pour observer les possibilités.
L’équipe dans le doute après les contre-performances ? Vous attendez une progression d’ici à la fin de l’année ?
Nous verrons. C’est pour moi une saison qui est très bonne. C’est vrai que nous avons commis des erreurs, nous avons analysé. Mais la saison est très bonne. Je vois une progression importante.
Je trouve que nos problèmes en Ligue des Champions sont positifs, car cela ne reflète pas la réalité de mon équipe. Cela va nous pousser. Il n’y a pas mieux que de souffrir pour progresser. Mais ce que me transmette les joueurs est positif.
La Coupe du Monde des clubs, quelles sont vos attentes ?
Ce sera une compétition très attirante, c’est sûr. C’est passionnant. Quel est le meilleur club brésilien selon vous ? Botafogo ? Alors on l’affrontera, c’est sûr (rires).
Kolo Muani et Skriniar pourraient partir au mercato ?
C’est un mercato difficile pour tous, pour ceux qui voudraient recruter ou des joueurs qui voudraient partir. Il faudrait tout analyser. Je ne peux rien avancer.
J’espère que tous les joueurs qui jouent peu vont retourner leur situation, en jouant ou à l’entraînement. Je suis toujours ouvert aux comportements. Si ce que je vois à l’entraînement me plaît, alors ils auront des minutes.
Désiré Doué, comment l’aider à utiliser 100% de son talent ?
Il a quel âge, tu le sais ? Il a 19 ans. C’est un joueur d’une très grande qualité, il a déjà du présent puisqu’il a joué à de nombreux matchs, mais il a besoin d’adaptation. C’est un joueur que j’adore, il a de grandes qualités, il est polyvalent. J’aime qu’il joue, mais il y a la concurrence.
Il faut que personne ne s’endorme. J’aime l’intensité à l’entraînement, avec de la qualité cela fonctionne. Je n’ai aucun souci pour Doué. J’aime ce que je vois, mais je veux voir plus. Je ne sais pas quand il y aura ce plus, avec l’adaptation, je ne sais pas. Mais nous avons une grande confiance en lui.
Vous êtes souvent décrit comme dur, avec les joueurs et les médias, vous avez vu qu’il est difficile à accepter pour certains joueurs ? Il faut s’adapter ?
(sourire) Avec vous, je n’ai pas de concession à faire, je sais ce que je veux transmettre et comment. Si cela plaît, cela ne m’intéresse pas. Depuis que je suis dans le football ,j’ai toujours voulu être honnête avec moi et tout donné. Je veux de la concurrence, cette volonté, et le reste n’intéresse pas. Je ne suis pas là pour répondre aux rumeurs.
Quelle attente sur l’adversaire ?
Ils ont de belles réussites à domicile, ils utilisent très bien les transitions et les changements de côté afin de poser des problèmes. Ils sont dangereux, ils sont dans une bonne période. Ce sera un match difficile.
Quelle responsabilité des joueurs face à un gros calendrier pour finir l’année ?
Cette saison a très bien commencé, c’est très positif. L’objectif est de finir l’année de la même manière. Nous avons pris un point de plus par rapport au 2e avec le match nul contre Nantes.
Il y a encore 3 matchs en Ligue des Champions et nous dépendons de nous-mêmes. Il y aura la Coupe de France contre Lens, ce seront des matchs difficiles et nous les affronterons avec beaucoup d’enthousiasme.
Demain des Titis pourraient gratter du temps de jeu, comme Axel Tape ou Mohamed Sangaré ?
Nous sommes toujours ouverts à tous les joueurs de la formation. Il y a des joueurs de qualité, nous les testons, nous en faisons monter quelques-uns pour qu’ils s’adaptent à l’équipe. Ils sont jeunes, il faut qu’ils soient préparés, cela peut prendre des mois. Il faut le bon moment, sans trop se presser ou tarder. Ce sont des joueurs de qualité. On va les utiliser, mais quand, cela dépend de leurs performances et des besoins de l’équipe.