Aulas : "La Super Ligue ? Je n'y crois absolument pas" | OneFootball

C’est l’un des points chauds de cette nouvelle enquête. Dans le cadre des Football Leaks, Der Spiegel, Le Soir et The Guardian, ont révélé que plusieurs clubs anglais envisagent de créer une Super Ligue européenne.

« Depuis que j’ai été président du G14, qui regroupait les plus grands clubs, ce sujet est revenu comme un serpent de mer à plusieurs reprises et il n’a jamais vu le jour » a assuré Jean-Michel Aulas après le nul contre Bordeaux (1-1) ce samedi.

Ce projet secret pourrait remplacer la Ligue des Champions en 2021, et serait réservé à onze clubs fondateurs parmi les meilleurs du monde : Chelsea, Barça, Arsenal, Real, Manchester City, Manchester United, Livepool, le Bayern Munich, la Juventus, le PSG et l’AC Milan.

« J’imagine que ceux qui ne respectent pas toujours les règles du fair-play financier de l’UEFA peuvent imaginer s’en affranchir en créant des ligues privées et en choisissant en fonction des copineries celui qui peut ou qui ne peut pas participer », a ajouté le président Lyonnais.

« Donc je n’y crois absolument pas pour être bien informé », poursuit-il. « Je pense qu’il s’agit simplement d’un élément de pression à un moment où ceux qui ont laissé courir ce bruit-là avaient besoin de mettre en difficulté l’UEFA. »

« Je crois que Football Leaks a sorti plusieurs dossiers. Et si vous raccordez certains dossiers aux autres, vous aurez compris que tout ceci arrive pour pouvoir justifier des choses qui sont inqualifiables. »

D’autres équipes, comme l’Olympique de Marseille ou l’Atletico de Madrid, seraient invitées, mais l’Olympique Lyonnais, lui, est exclu.

« Ce n’est pas une question d’avoir l’OL ou pas. Aujourd’hui, les pays qui jouent sont beaucoup plus intéressés par le championnat national et les supporters, eux-mêmes, n’ont pas envie d’une ligue privée ou tout du moins dans ce dispositif », répond Aulas.

« Maintenant, nul ne sait ce qu’il se passera dans le futur. Il m’étonnerait fort que cette ligue privée, compte tenu de tout ce qui est sorti ces deux derniers jours, puisse aboutir. »

« Je pense que c’est souvent une argumentation pour défendre d’autres positions plutôt qu’une réalité économique. En tout cas, je n’ai jamais participé. Et si on me demande d’y participer, je n’y participerai pas », conclut-il.