Au FC Nantes, la tendance est à la décrue salariale

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Tribune Nantaise

·26 mars 2025

Au FC Nantes, la tendance est à la décrue salariale

Dans son papier annuel consacré aux estimations salariales des clubs de Ligue 1, L’Équipe établit un classement des clubs payant le plus leurs joueurs. Nantes se positionne 8ᵉ, soit une place au-dessus de l’an passé, avec un salaire moyen brut mensuel estimé à 80 000 €, comme la saison dernière.

Sur le papier, les économies nantaises ne sont donc pas encore visibles. Et pourtant, le plan de décrue salariale est bien lancé depuis un an. Tout d’abord, il s’agit d’un salaire moyen par joueur, sauf que l’effectif nantais est bien moins dense par rapport à la saison dernière (12 départs contre 7 arrivées depuis un an).

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Les départs de Mollet et Lafont attendus ?

Moussa Sissoko et son salaire colossal, estimé à 310 000 euros brut mensuels, est parti et a pu donner de l’air aux finances des Canaris, en attendant une nouvelle vague de départs qui pourrait grandement soulager le FC Nantes dans sa stratégie d’économie. En effet, si l’on regarde le top 10 des joueurs les mieux payés au club, trois sont en fin de contrat en juin prochain (Mollet, Pallois, Lopes) et quatre joueurs arrivent en fin de cycle et pourraient partir dès l’été prochain (Chirivella, Castelletto, Mohamed et Lafont). Le gardien nantais, qui évolue avec la réserve en National 3, reste le salaire le plus important de l’effectif canari avec 150 000 euros brut mensuels selon L’Équipe.

La « mode » à petit prix

Pour remplacer tous ces départs, le FCN compte ses sous également pour le recrutement. Francis Coquelin ou encore Saïdou Sow touchent respectivement 30 000 euros brut, tandis que Meshack Elia percevrait 50 000 euros par mois. Une stratégie déjà visible lors du recrutement de l’été dernier, puisqu’aucune des recrues nantaises ne figure dans le top 10 des joueurs les mieux payés au club.

En conclusion, au vu des dernières saisons à la lutte pour le maintien, cela reste une anomalie de voir Nantes 8ᵉ des clubs français d’un point de vue des dépenses salariales. Néanmoins, il faut apporter une lecture différente à ce sujet en intégrant un effectif moins dense en quantité et bientôt délesté de certains poids financiers et sportifs (Mollet, Lafont, Castelletto, …).