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·19 janvier 2022

ASSE : sa femme, les jeunes du club, le maintien...Les improbables punchlines de Dupraz !

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Connu pour ne pas avoir sa langue dans sa poche, Pascal Dupraz n'a pas affirmé le contraire alors qu'il s'est laissé aller à quelques punchlines.

Depuis maintenant plus d'un mois, Pascal Dupraz est l'entraîneur de l'ASSE. S'il n'a pour l'instant pas remporté le moindre match de Ligue 1 avec les Verts, le Savoyard n'en reste pas moins confiant pour le maintien de son équipe. Habitué à ne pas avoir sa langue dans sa poche, le technicien de 59 ans n'a une nouvelle fois pas dérogé à la règle au moment de se confier à nos confrères du Progrès.


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Sur l'absence de sa femme

"Là, je m’emmerde. Ma femme n’est pas là, elle est en Australie partie voir notre fille. Alors, à l’hôtel, je regarde la coupe d’Afrique des Nations. Il y a un côté folklo qui me plaît. Un des premiers matches que j’ai suivi, il y avait le quatrième arbitre qui était affairé avec son ballon dégonflé pendant un quart d’heure. Après, il y a un autre arbitre qui arrête le match avant le terme. Ça n’a pas fait rire les acteurs. Il y avait notamment Wahbi Khazri. Mais moi, je me suis marré. C’est également le temps certain que les arbitres africains à mettre des cartons parce que ça envoie du lourd, ça casse du bois. C’est ce folklore dans les tribunes, c’est magnifique. J’ai bien connu l’Afrique, j’ai bossé pour le Haut-Commissariat aux réfugiés".

Sur l'épisode du défibrillateur à Toulouse

"Quand j’étais à Toulouse, j’arrive en sauveur et je m’écroule au milieu de la pelouse. Le sauveur s’écroule. C’est ce que je dis à Olivier Sadran quand il vient me voir à l’hôpital. C’était le samedi. On joue à Marseille le dimanche, sans moi. Si vous voulez, on déchire le contrat, je comprends. Vous n’allez pas perdre la figure. Il me dit : "Non, non, tu es avec nous, tu te remets." On me place un défibrillateur le mercredi. Jeudi matin, on me fixe un défibrillateur. Le samedi, on joue contre Bordeaux, on gagne 4-0. Ils me sautent dessus à chaque but, j’ai mal chaque fois qu’ils me sautent dessus. Ca fait mal, la pose d’un défibrillateur. Le jeudi, quand je me fais opérer, l’après-midi, je me lève parce que l’on vous demande de vous lever quand vous vous faites opérer. Le patron du cardio vient me voir. Il me dit : "J’en ai neuf à opérer demain, tu ne veux pas venir faire la visite avec moi ?" Parmi les patients, il y avait des gamins qui étaient beaucoup plus jeunes que moi. Je rentrais dans la chambre, ils étaient surpris de me voir et je disais : "Allez lève-toi, bordel ! Tu n’as rien, ce n’est rien, lève-toi !" Je crois beaucoup à cela. On n’est rien, mais on est beaucoup à la fois".

Le maintien

"Quand on va recommencer à prendre des points faisons le classement des cinq six derniers, notre mini-championnat, parce que c’est celui-ci qui est important. On va les rencontrer toutes ces équipes-là, il faudra être costaud".

Sur le spectre qui plane au-dessus de sa tête

" J’ai un spectre au-dessus de la tête depuis que j’ai 38 ans. Dos au mur pour du foot, dos au mur pour la santé ou tout ce que vous voulez… Je ne dois rien à personne. Je mets n’importe qui au défi de venir vous trouver et de dire : "Si, si Pascal Dupraz nous doit quelque chose". Je n’ai pas une dette. Je kiffe la vie que je mène. Si j’étais une gonzesse (sic), ce serait un conte de fées".

Sur les jeunes du club

"Henri, notre chauffeur de bus, je ne veux plus qu’il aligne les valises. C’est trop pour moi, ce n’est pas à lui de s’en charger. Ce sont les jeunes qui descendent du bus qui alignent les valises. Les jeunes doivent porter les malles. [...] Ça les responsabilise".

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