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·27 septembre 2024

ASSE – Olivier Dall’Oglio donne la recette pour se relever

Image de l'article :ASSE – Olivier Dall’Oglio donne la recette pour se relever

L’ASSE se déplace à Nantes et devra laver l’affront (8-0 à Nice). Olivier Dall’Oglio s’est présenté en conférence de presse. Il a répondu aux questions des journalistes. Retranscription.

Olivier Dall’Oglio (ASSE) : « Nous continuons avec les joueurs qui sont blessés depuis un certain temps. Monconduit, Maçon… On progresse logiquement. Nous sommes dans les temps. Par ailleurs, nous avons un petit problème avec Wadji, qui a dû s’arrêter cette semaine en raison d’un problème musculaire. Nous allons continuer les soins à ce sujet. Je pense que cela pourrait prendre plusieurs semaines de nouveau, malheureusement. C’est triste pour lui, car il enchaîne les blessures. Concernant Briançon, je pense qu’il a encore un examen à passer. Nous allons voir s’il a besoin d’une intervention sur le genou.


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Sinon, cette semaine, nous n’avons pas eu trop de soucis. La semaine dernière, vraiment le dernier jour, nous avions un problème avec Augustine Boakye, qui devait être dans le groupe, mais qui, après l’entraînement, a ressenti une gêne au mollet. Cette semaine, tout s’est bien passé. Espérons que cela continue demain. C’est surtout ça.

Pierre Cornud progresse doucement, bien sûr, car c’est une blessure assez importante. Nous partons sur plusieurs semaines de récupération. Mais oui, ça va, nous suivons ses soins au quotidien. Pour l’instant, il n’y a pas grand-chose à faire. Il a besoin de récupérer. Mais bon, il est là, il est présent, et nous suivons aussi sa programmation concernant les soins qu’il doit effectuer. C’est au niveau des ischio-jambiers. Il a fait une mauvaise réception, en fait. On le voit sur les images. Je pense que le muscle ischio-jambier a protégé le genou. Est-ce que cela a accéléré le recrutement d’un latéral ? Ce n’est pas la question du jour. Nous avons ce groupe et nous travaillons avec ce groupe.

Wadji ? C’est dur à expliquer. Donc, au niveau des douleurs musculaires, quand on cherche des explications, c’est un garçon qui est sprinter, il sollicite beaucoup ses muscles. Et là, au niveau des ischios, ça ne fonctionne pas. »

La recette pour se relever

Olivier Dall’Oglio (ASSE) : « C’est bien d’avoir une longue semaine pour nous, car cela nous a permis d’avoir un peu plus de temps. Nous avions prévu un jour de repos en plus, mais nous l’avons supprimé, bien sûr, car il faut se confronter au fait que nous avons traversé ce match et qu’il faut rapidement rebondir. Donc, la première chose, c’est de se réunir, de faire le constat du match, c’est-à-dire le retour de match. Ensuite, il est important que les joueurs puissent échanger entre eux et se dire les choses, donc il y a eu une réunion à ce sujet.

Suite à cela, nous avons mis en place des actions pour le terrain, car c’est l’essentiel. Il faut revenir sur des choses simples, les bases, être solide et défensivement, ce fut le mot d’ordre de la semaine, c’est le travail que nous avons fait. Il faut nettoyer les têtes très rapidement, c’est-à-dire qu’il ne faut pas regarder ses chaussures. Au bout d’un moment, quand on prend une gifle comme ça, on encaisse le coup pendant deux jours, et on repart la tête haute et avec des idées claires. L’idée est de repartir sur des choses simples, d’être solide et que l’organisation soit au top. Que chacun connaisse son rôle, et que nous mettions certainement plus de détermination, notamment sur les entames de match. Quand on regarde le match, c’est l’entame qui n’était pas valable en termes de duel et de courses. Donc, revenons aux bases : courir et être solide.

L’ASSE a gagné du temps

Olivier Dall’Oglio (ASSE) : « Nous avons fait pas mal de vidéos. C’est difficile, mais nécessaire. Il faut affronter les choses de face, il ne faut pas les contourner. Bien sûr, en revoyant le match, nous le découpons. Nous le voyons plus de deux fois et nous le repassons aux joueurs. Cela nous permet vraiment de cibler les objectifs pour les joueurs, afin que ce soit le plus clair possible. Donc, ce n’est pas de gaieté de cœur, mais c’est nécessaire et nous le faisons à fond.

C’était obligatoire. Non, je n’efface pas. Maintenant, ça a été effacé au bout de deux jours. Il faut y revenir. Il faut montrer ce qui n’a pas été. Il faut être capable de le regarder, de voir la vérité en face. Ensuite, il faut oublier. Bien sûr, toute la semaine, nous ne sommes pas restés là-dessus. Cela a nécessité deux ou trois jours. Il fallait nécessairement analyser. C’était obligatoire pour moi. Nous sommes en colère contre nous-mêmes. Ce n’est pas une colère contre les joueurs. En fait, nous sommes tous ensemble et nous n’avons pas fait ce qu’il fallait. Moi le premier, je l’ai dit dès le départ, j’en ai parlé avec les joueurs aussi. Je pense que j’étais trop ambitieux dans le jeu face à cette équipe qui est très athlétique. C’est une très bonne équipe, nous l’avions bien ciblée comme ça. Nous n’avons pas résisté à cette pression-là. L’entame ne m’a pas plu, bien sûr, mais nous sommes tous dans le même bateau. Nous travaillons ensemble et nous nous remontons ensemble.

Sur le plan mental, il faut être fort mentalement. En termes simples, il faut savoir se relever quand on tombe. Déjà, si l’on tombe 7 fois, on se relève 8 fois. Je crois que c’est un proverbe. Celui-là me plaît bien. Nous, nous sommes tombés 8 fois, donc il faut que nous nous relevions 9 fois. C’est comme ça, c’est la priorité. Puis après, psychologiquement, il faut avoir cette force mentale qu’ont les compétiteurs. La compétition, ce n’est pas simple. Nous savons très bien où nous allons. Nous savons qu’on aura une saison difficile, comme d’autres équipes, et qu’on sera confrontés à des moments difficiles. Là, nous en avons eu un très difficile. À la limite, je pense que d’avoir un moment très difficile comme ça, peut-être que nous avons aussi gagné du temps. Parce que nous avons vraiment tout remis à plat et nous nous sommes dit les choses en face, comme on dit. Je pense que dans notre malheur, il faut en tirer le maximum de bénéfices. En fait, je pense que ce n’est pas plus mal. »

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