ASSE : les missiles de Beric à Puel le "dictateur" | OneFootball

Invité à quitter le club après la prise de fonction de Claude Puel à l'ASSE, Robert Beric s'est envolé pour les États-Unis et Chicago, et garde un goût amer de la décision de son ex-entraîneur.

C'était l'une des coqueluches du Chaudron. Peu esthétique, Robert Beric s'était pourtant révélé dans le Chaudron comme un attaquant diablement efficace. Dans un derby rentré dans les mémoires, et pour le premier match de Claude Puel à la tête de l'ASSE, il offrait la victoire aux siens dans les arrêts de jeu d'une rencontre épique (1-0, 6 octobre 2019). Pourtant, quelques semaines plus tard, c'était la fin de l'aventure du Slovène dans le Forez, la faute notamment à son entraîneur.

Peu convaincu par les qualités et le profil du joueur recruté 7,5 millions d'euros en 2015, le Castrais lui indiquait le chemin de la sortie, qu'il trouvait finalement pour s'envoler pour la MLS et Chicago.

Puel le dictateur

Interrogé dans France Football, il se confie sans épargner l'actuel entraîneur de l'ASSE : "Il a été très direct. Il m’a dit qu’il voulait un attaquant rapide, qui puisse dribbler et faire je ne sais quoi de plus, et qu’il souhaitait construire l’avenir autour de Charles Abi. Je lui ai répondu qu’il n’y avait aucune raison pour moi de rester. (…) J’accepte le fait de ne pas faire partie des plans d’un entraîneur, c’est le football. Mais je n’ai pas aimé la manière, indique-t-il, avant de se montrer plus véhément. Je suis surpris qu’il ait toujours autant de pouvoir à Saint-Étienne, malgré les résultats, a encore lâché le joueur. J’ai eu l’impression que Puel resterait même si le club avait des mauvais résultats. Et c’est ce qui est arrivé. (...) Aujourd’hui il est dans la seconde partie du classement et perd 5-0 dans le derby, mais n’est même pas menacé. De ce que j’ai expérimenté à l’entraînement, il donnait l’impression d’être sans émotion. Il arrivait au début des séances comme un dictateur en nous disant de faire ceci et cela, sans jamais sourire. C’est un fonctionnement très différent de celui que j’avais connu avec Ghislain Printant, Jean-Louis Gasset ou avec n’importe quel entraîneur avant lui. Puel a l’air difficile à vivre".

Des propos qui ne manqueront pas de faire débat dans le Forez. Pendant ce temps-là, le Slovène semble s'épanouir de l'autre côté de l'Atlantique avec déjà 12 buts et une passe décisive en 23 matchs. De quoi donner des regrets à son entraîneur ? Entre temps, Charles Abi n'a trouvé le chemin des filets qu'à quatre reprises.

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