ASSE - Bouanga règle ses comptes avec Puel | OneFootball

L'ancien attaquant de l'AS Saint-Étienne Denis Bouanga fait désormais le bonheur de Los Angeles FC en MLS où il se régale et inscrit but sur but. Dans une interview accordée au Progrès, il est revenu sur une partie de son expérience à l'ASSE.

Son nom revient régulièrement dans nos rubriques consacrées aux anciens joueurs de l'AS Saint-Étienne : Denis Bouanga. En effet, depuis son départ du Forez après un match disputé en Ligue 2 la saison passée où il avait été exclu en fin de match à Dijon (2-1), l'attaquant gabonais se régale aux États-Unis sous les couleurs de Los Angeles FC.

La saison passée, il a inscrit 38 buts toutes compétitions confondues en plus de 13 passes décisives distribuées. Des statistiques exceptionnelles pour lui qui lui avaient donné l'ambition de revenir en Europe et en France cet hiver. Néanmoins, Denis Bouanga n'a pas trouvé de projet et a même prolongé son contrat avec Los Angeles.

Dans un interview accordée au Progrès ce lundi, l'international gabonais a évoqué une partie de son aventure stéphanoise et notamment le passage de Claude Puel sur le banc stéphanois. Denis Bouanga ne semble pas avoir compris les choix du manager de l'AS Saint-Étienne de l'époque : "Moi, je voulais jouer les premiers rôles avec des joueurs expérimentés. Mais Claude Puel a mis les anciens au placard. Ces départs m’ont beaucoup affecté. De l’ambition, nous sommes passés à la lutte pour éviter la relégation. La frustration était énorme. Je ne m’étais pas projeté pour cela. (...) Il (Claude Puel) exhortait ses joueurs à assurer les tâches défensives. J’étais d’accord mais à défendre trop bas, on perdait ensuite de l’influx dans la surface de réparation adverse. Ce manque de lucidité dans le dernier geste nous était ensuite reproché."

Comme nous l'évoquions ce lundi, Denis Bouanga a encore fait parler de lui ce week-end en remportant le derby avec son équipe face à Los Angeles Galaxy (2-1). C'est lui qui a donné l'avantage à son équipe marquant sur un pénalty qu'il avait lui même provoqué.