Arsène Wenger défend le temps additionnel à rallonge

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OnzeMondial

·6 septembre 2023

Arsène Wenger défend le temps additionnel à rallonge

Alors que le temps additionnel rallongé, déjà vus lors de la Coupe du monde au Qatar, se généralise. Arsène Wenger en est un fervent défenseur.

La Coupe du monde au Qatar avait déjà esquissé cette nouveauté qui se confirme depuis le début de saison, notamment en Ligue 1, en Liga ou en Premier League. Le temps additionnel des rencontres se rallonge considérablement, répondant à la volonté des instances d'augmenter le temps effectif d'un match entrecoupé par de nombreux arrêts de jeu. Une nouvelle temporalité des matchs qui fait réagir, avec des supporters décontenancés de voir des matchs se terminer avec un temps additionnel supérieur à dix minutes, et des entraîneurs fâchés de voir les temps de jeu continuer d'augmenter dans des calendries déjà surchargés.

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Pas d'effet sur le physique selon Wenger

Pourtant, certains défendent cette « innovation » bec et ongles. C'est le cas notamment d'un certain Arsène Wenger. Dans les colonnes de The Independant, l'ancien manager mythique d'Arsenal, désormais directeur du développement du football mondial de la FIFA, milite clairement pour cette nouvelle donne. Selon lui, celle-ci n'aurait pas de réel impact physique et répond surtout à une question philosophique sur le fait de récompenser les équipes qui font de la place au jeu.

« Je suis contre le gaspillage de temps. Pour l'équité du jeu, nous voulons récompenser l'équipe qui veut jouer. Pour le respect du supporter assis dans les tribunes, les équipes doivent jouer, encourager les équipes à ne pas perdre de temps. Après, cela me semble logique de lutter contre le gaspillage de temps. Ensuite, la deuxième question est comment. Ensuite, il faut trouver la logique dans tout cela. La logique devrait être, pour moi, d'ajouter le temps perdu délibérément ou accidentellement. Limiter ce temps ? Personnellement, je ne suis pas favorable à sa limitation, car une fois que c'est la même chose qu'avec le hors-jeu, les gens disent donnez-leur cinq pouces ou deux pouces, puis les gens disent pourquoi pas trois. Une fois qu'il n'y a pas de logique derrière, il est difficile de défendre la décision. Donc nous devons continuer à faire cela. Je pense qu'après avoir regardé les deux dernières Coupes du Monde à Doha et maintenant en Australie, cela dissuade les équipes de perdre du temps. Et nous devons avoir une certaine logique là-dedans. En moyenne, cela prend environ 10 minutes. Il arrive parfois qu'il y en ait eu 18, peut-être à cause de blessures à la tête. Ensuite, est-ce préjudiciable au bien-être des joueurs ? Je ne le crois pas, car avec cinq remplacements, nous avons maintenant deux minutes de plus, deux minutes de plus ne seront pas préjudiciables... quand c'est nécessaire. Je crois que si je soutiens Arsenal, lorsque l'équipe visiteuse d'Arsenal mène 1-0 et qu'elle s'allonge toutes les deux minutes, je suis contrarié. Si en plus de cela, après 90 minutes, il n'y a pas de temps additionnel, je deviens fou. Je veux que mon équipe ait la chance de revenir, donc cela dépend toujours du côté où l'on se trouve. »