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·22 mars 2023

Argentine - France : « J’ai la haine », Kolo Muani revient sur son duel contre Martinez

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Randal Kolo Muani aurait pu offrir le titre à la France dans le temps additionnel.

« Légèrement » saoulé d’en parler, Randal Kolo Muani aurait tout de même pu faire basculer l’Équipe de France vers l’irrationnel. Entré en jeu à la 40ème minute de jeu en finale de la Coupe du Monde face à l’Argentine (3-3, 4 TAB 2), le joueur de 24 ans a tout de même marqué l’histoire. Sur une passe monstrueuse d’Ibrahima Konaté, l’attaquant se retrouve en face à face avec Emiliano Martinez dans les ultimes secondes du temps additionnel de la de prolongation et reprend le ballon… malheureusement repoussé par l’un des plus grands arrêts de l’histoire du football.


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« Ça aurait pu changer ma vie. J'aurais préféré la mettre au fond, comme tout le monde. Comme tous les Français, mais c'est arrivé et ce sont les aléas de la vie. Après, quand je la regarde encore, je trouve que j'ai pas mal de possibilités. Mais sur le terrain, ça va trop vite. » a tout d’abord confié le joueur formé à Nantes dans les colonnes de L’Équipe avant de poursuivre.

Le joueur de l’Eintracht Francfort, qui est régulièrement interrogé quant à cette action, a ensuite indiqué qu’il n’avait pas de mal avec cette action… bien qu’il soit un peu lassé d’en entendre parler.

« Je peux la regarder trois ou quatre fois d'affilée encore. Clairement ! Je suis très léger avec tout ça. Cette action me donne envie de travailler devant le but. Je bosse et je pense que je suis en train de progresser. Ça va me donner le courage d'avancer pour la mettre la prochaine fois. J'ai envie de passer à autre chose. Mais ça fait partie de mon métier. J'arrive à répondre, ce n'est pas comme si j'étais triste. Je ne vais pas l'oublier, jamais... On était à deux doigts de ramener la troisième étoile. Je ne vais pas mentir, j'ai la haine. »

Le parallèle avec le poteau de Gignac

Le 10 juillet 2016, André-Pierre Gignac vivait une situation similaire face au Portugal. Dès le début des prolongations, le capitaine de l’Équipe de France Olympique lors des derniers JO touchait le poteau en finale de l’Euro 2016 au Stade de France (victoire du Portugal a.p.). Un évènement qui le hante encore a avoué le joueur des Tigres de Monterrey… contrairement à Randal Kolo Muani, qui s’en sert pour avancer du haut de ses 24 ans.

« Après, c'est moi, c'est ma mentalité. Moi, je veux tout casser. Je suis tombé ce soir-là, mais je vais me relever et je vais réussir la prochaine étape. C'est une force. Je sais d'où je viens. Je connais mon parcours. Pour moi, c'était un rêve d'être en équipe de France, d'être footballeur professionnel. J'ai tout donné pour arriver là. Avant d'entrer sur le terrain, je pense à tout ça. Puis je donne tout ensuite. Il y a tellement de gens qui veulent être à ma place, je ne peux pas ne pas être à 100 %. C'est vrai que cette finale, c'est une étape, parce que maintenant, je la veux cette Coupe du monde. Je veux gagner des trophées. »

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