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Romain Welter·28 mars 2020

đŸ“œArgentine 2001, la plus belle Ă©quipe U20 de tous les temps ?

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Il y a bien entendu eu de trĂšs beaux vainqueurs de la Coupe du Monde U20. De la Yougoslavie des Prosinecki et Boban jusqu’à la France de Pogba et Kondogbia en passant par le Portugal de Rui Costa ou l’Espagne de Xavi, cette compĂ©tition a toujours Ă©tĂ© marquĂ©e par de grands gĂ©nies en devenir. Mais peu d’équipes ont laissĂ© une impression dans le temps aussi vivace que l’Argentine de 2001.

A l’époque, l’Albiceleste est dĂ©jĂ  une grande habituĂ©e des victoires dans cette catĂ©gorie d’ñge. Les triomphes de 1979, 1995 et 1997 mettent forcĂ©ment la pression sur cette nouvelle gĂ©nĂ©ration entraĂźnĂ©e par JosĂ© Pekerman.


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Mais ces jeunes Argentins vont disposer d’un atout trĂšs important : cette compĂ©tition va se dĂ©rouler Ă  domicile et les supporters vont jouer leur rĂŽle de douziĂšme homme avec ferveur. A chacune des sorties de l’Albiceleste, les papelitos et les chants crĂ©ent une ambiance incroyable comme doivent s’en rappeler les CissĂ©, Mendy ou MĂ©xĂšs battus en quart de finale.

Il n’en faut pas plus pour que les Saviola, D’Alessandro, Caballero et consorts soient transportĂ©s. Car oui, cette gĂ©nĂ©ration Ă©tait d’une densitĂ© de talents absolument exceptionnelle. Lisez cette liste pour vous en convaincre : Burdisso, Cetto, Romagnoli, Ponzio, Maxi Rodriguez en plus des trois noms dĂ©jĂ  citĂ©s.

Toute la compĂ©tition est un vĂ©ritable festival offensif. En 7 rencontres, les Argentins inscrivent 27 buts, Ă©crasant notamment l’Egypte (7-1), la JamaĂŻque (5-1) ou encore le Paraguay (5-0) puis le Ghana en finale (3-0).

Cette Ă©quipe fut bien entendu celle de Javier Saviola, dit « El Conejo », dĂ©signĂ© meilleur joueur de la compĂ©tition avec 11 buts mais elle fut surtout celle d’une incroyable Ă©nergie collective et d’une volontĂ© quasiment infantile de jouer au football. Le souvenir des arabesques du gaucher D’Alessandro resta d’ailleurs longtemps marquĂ© dans les souvenirs des observateurs.

Malheureusement, cette gĂ©nĂ©ration ne put jamais rĂ©itĂ©rer de telles performances au niveau senior. Peut-ĂȘtre que l’insouciance s’était envolĂ©e et la pression prit alors le pas sur l’essence du jeu.