Olympique-et-Lyonnais
·7 mai 2025
Après la thérapie, l’OL féminin veut se remettre la tête à l’endroit à Bourgoin

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·7 mai 2025
Le temps a certainement dû paraitre long avec ces dix jours de pause. C’est le temps qui sépare la demi-finale de la Ligue des champions contre Arsenal et ce dernier rendez-vous de la saison régulière de Première Ligue. Cette attente a-t-elle été positive pour l'OL ? On dit souvent qu’il faut rapidement enchaîner pour vite passer à autre chose et chasser la désillusion. On a pu voir avec les joueurs de Paulo Fonseca qu’enchaîner directement avec un derby après le coup de massue à Manchester n’avait pas forcément été salvateur malgré l’enjeu.
Ce mercredi, il n’y en aura pas entre l’OL féminin et Le Havre, assuré d’être encore dans l’élite française la saison prochaine. Ce sera un match d’exhibition pour les Normandes, et un match de reprise et de remise en forme mentale pour les Lyonnaises. "Nous avons discuté, été honnêtes les uns avec les autres, et nous avons travaillé pour ne pas refaire les mêmes erreurs. Plus vite on sort de l’émotion, plus vite, on peut se reconcentrer sur le football", a déclaré Joe Montemurro à la veille de ce match.
L’avenir de l’entraîneur australien est au cœur de l’actualité des Fenottes ces dernières heures et l’élimination contre Arsenal n’y est pas étrangère. Fragilisé par cet échec qui s’ajoute à celui de la Coupe de France, Montemurro sait forcément que son aventure lyonnaise peut se limiter à quelques jours. Le visage souriant des derniers mois a laissé place au masque depuis dix jours. Dans une rencontre délocalisée à Bourgoin, l’Australien ne marquera pas des points en cas de succès contre le HAC. L’OL ne vient pas en touriste en Isère malgré certaines cadres laissées à la maison. "Nous allons donner des opportunités à plusieurs joueuses. J’ai confiance en tout le groupe."
Joe Montemurro est avant tout attendu dimanche contre Dijon, pour les demi-finales de play-offs, et le 16 pour une potentielle finale. "Être à la tête d’un grand club comme celui-ci s’accompagne de pression. C’est aussi un privilège. On est jugés sur nos résultats, sur certaines décisions. Et je l’accepte. Je dois être un leader dans ce contexte. Cela dit, beaucoup de choses positives ont été mises en place ici, en termes de méthodologie, de style et de modèle de jeu. Cela servira pour l’avenir du club". Cette dernière phrase résonne malgré tout comme une certaine résignation chez le coach, qui aura à cœur de ne pas finir bredouille cette saison.