Girondins4Ever
·1 janvier 2025
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·1 janvier 2025
Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de trois anciens passés par le club des Girondins de Bordeaux : Ange Di Caro, Rémi Elissalde et Alain Afflelou. Ange fête ses 76 ans, Rémi ses 34 ans et Alain ses 77 ans ce 1er Janvier. L’occasion de retracer leurs parcours au club, notamment grâce à Girondins Rétro. Rémi Elissalde est actuellement sans club.
Attaquant pouvant évoluer aussi bien dans l’axe que sur un côté, Ange Di Caro manquait d’efficacité devant le but.
Après des débuts à Aix, Ange Di Caro rejoignit Marseille avec qui il se bâtit un joli palmarès, même s’il ne joua pas beaucoup. L’arrivée de Jairzinho à l’OM le poussa vers la sortie. Il poursuivit sa carrière à Nancy, à Laval puis à Reims.
En situation financière très délicate, le club rémois libéra l’ancien Marseillais qui fut libre de signer aux Girondins en janvier 1979. Claude Bez n’hésita pas à affirmer après cette signature : « L’arrivée de l’ex-Rémois constitue pour nous une excellente assurance contre la malchance. Di Caro est venu se joindre à nous parce que notre effectif était un peu faible quantitativement au niveau des attaquants« . Di Caro présentait la particularité d’avoir porté 3 maillots lors de la même saison (Laval, Reims et Bordeaux).
Mais il ne parvint pas à s’extraire de la concurrence qui existait dans le secteur offensif bordelais avec Redon, Tota, Vergnes, Vukotic et Ferratge. Le fait qu’il fut recruté sans l’accord de Carniglia expliqua aussi sa présence quasi-systématique sur le banc de touche.
À la fin de la saison, il signa un dernier contrat à Béziers avant de rejoindre le monde amateur et Tavaux. Il en fut l’entraîneur-joueur tout en assurant sa reconversion (magasin de sports, usine de ballons de foot, salle de danse et de musculation).
Recruté dans le dos de Carniglia
En décembre 1978, en grande difficulté financière, le Stade de Reims fut contraint de déposer le bilan. Pour pouvoir continuer la saison, il dut licencier 7 joueurs et son entraîneur. Ange Di Caro se retrouva au chômage mais rapidement, les dirigeants bordelais le contactèrent pour le faire venir aux Girondins. Coéquipiers sous le maillot marseillais quelques années auparavant, Couécou et Di Caro se mirent d’accord si promptement que l’entraîneur bordelais, Luis Carniglia, en vacances en Argentine, n’en fut informé qu’après. Il en fut froissé et, peut-être, le fit payer au joueur qu’il n’aligna qu’à 7 reprises en 6 mois…
(Photo Girondins.com)
Milieu de terrain au gros volume de jeu, il ne rechigne pas à faire des efforts. Se définissant lui-même comme un « besogneux », il peut évoluer milieu défensif ou milieu relayeur.
Débutant le football au club de Bruges, dans la banlieue bordelaise, Rémi Elissalde fut très vite repéré par les Girondins. Il y fit toutes ses classes.
Membre à part entière de l’équipe réserve, il participa à plusieurs reprises aux entraînements des professionnels. En mai 2011, il disputa quelques minutes du Derby de la Garonne.
Il retourna à l’intersaison suivante à Bayonne, avant de jouer dans plusieurs clubs de divisions inférieures comme Orléans, Romorantin, le SBUC ou Chartres.
A la table des grands
Lors de la saison 2010-2011, Jean Tigana, entraîneur des Girondins, fut confronté à plusieurs reprises à des problèmes d’effectif lors des trêves internationales. Privé de 8 joueurs partis en sélection et de joueurs blessés, il n’hésitait pas alors à intégrer au groupe professionnel des joueurs de la réserve. Rémi Elissalde en était…
Pour le jeune bordelais et pour ses coéquipiers réservistes, ces participations aux oppositions de l’équipe première étaient très appréciées. Elles leur permettaient de toucher du doigt du travail qu’il leur restait à accomplir pour essayer d’intégrer le groupe pro…
Né en Algérie dans une famille de Pieds-Noirs, Alain Afflelou s’installa à Bordeaux après l’indépendance en 1962. Après des études d’opticien, il ouvrit son premier magasin au Bouscat en 1972.
En 1978, il créa sa chaîne de magasins d’optique et devint un acteur reconnu dans ce milieu. N’hésitant pas à se mettre en scène dans ses propres publicités télévisées, il devint un homme d’affaires médiatique.
Passionné de football, il signa son premier contrat de sponsoring avec l’AS Monaco en 1986. Devant le marasme bordelais et la chute de la maison Bez, il se porta acquéreur des Girondins de Bordeaux en novembre 1990, poussé par le maire de Bordeaux, Jacques Chaban-Delmas. Une terrible déconvenue en coupe d’Europe contre l’AS Roma (5-0) fut le premier match auquel le nouveau repreneur assista. Mais les turpitudes bordelaises le découragèrent et en février 1991, il quitta les Girondins, laissant le seul Jean-Didier Lange monter le plan de reprise du club.
En août 1991, il recontacta Lange, alors président, qui accepta son retour. Dès lors, il s’attacha à reconstruire le club, bien aidé par le bordelais Lange. Sa première véritable décision de président fut de nommer le sulfureux Rolland Courbis à la tête de l’équipe première en juin 1992, malgré les fortes réticences de son co-président.
Durant sa présidence, il demeura invariablement au centre des turbulences bordelaises. Manque d’âme, méfiance à tous les étages, valse des entraîneurs, les Girondins se déprécièrent sous son règne. Souvent absent de Bordeaux, il entretint des relations parfois houleuses avec ses joueurs. Sa gestion des cas Lizarazu, Dugarry et Zidane au printemps 1996 entacha la belle épopée européenne des Girondins. En froid avec Lange qui démissionna, il rendit son tablier le 27 mai 1996, ne supportant plus la pression médiatique.
Il fut remplacé par Jean-Louis Triaud, ami de longue date d’un Jean-Didier Lange qui ne quitta finalement pas le club. Il ne se tint jamais très éloigné des affaires du sport, prenant la présidence de Créteil, puis visant le club de Strasbourg avant de reprendre les destinées de l’Aviron Bayonnais.