Girondins4Ever
·27 novembre 2024
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Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de quatre anciens joueurs passés par le club des Girondins de Bordeaux : David Bellion, Aimé Jacquet, Jean-Pierre Sallard et Abdoulaye Barry. David ses 42 ans, Aimé et Jean-Pierre fêtent leurs 83 ans et Abdoulaye ses 40 ans. L’occasion de retracer leurs parcours au club, notamment grâce à Girondins Rétro. A noter que Lucien Bonnet aurait également fêté son anniversaire.
Attaquant rapide, il aimait partir depuis le couloir droit avant de repiquer dans l’axe. Son jeu était dépourvu de finesse technique et reposait essentiellement sur sa vitesse. Très dépendant des autres joueurs de l’équipe, il savait cependant offrir de la profondeur, étirer les lignes adverses, donner du mouvement et multiplier les appels.
Né en banlieue parisienne dans une famille d’origine sénégalaise, David Bellion fit ses classes à l’AS Cannes dès l’âge de 10 ans. Mais, en 2001, lorsque le club azuréen fut relégué en National, le jeune attaquant suscita un certain intérêt du PSG et de Nantes. Mais il choisit l’exil et l’aventure en signant à Sunderland. Il s’y fit remarquer et signa à Manchester United en 2003. Très peu utilisé par Sir Alex Ferguson, il fut prêté à West Ham avant de retrouver la Ligue 1 à Nice.
Souhaitant relancer une carrière qui avait tendance à stagner, il répondit favorablement à l’intérêt des Girondins en juillet 2007. Lors de sa première saison, il justifia la confiance accordée par Laurent Blanc (12 buts en 37 matches de championnat), surtout lors des premiers mois de compétition où il tournait à une spectaculaire moyenne de 0.71 buts par match. Souvent aligné aux côtés de Marouane Chamakh, il mit en lumière ses qualités de percussion.
Mais la suite de son passage en Gironde ne fut pas à la hauteur de ces premiers mois. Hormis un retour sous forme de prêt à Nice durant le premier semestre 2011, il traîna sa peine jusqu’au terme de son contrat bordelais. Néanmoins son attitude fut toujours exemplaire dans le groupe même lorsqu’il jouait moins.
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International français sous le maillot de l’AS Saint-Etienne, Aimé Jacquet vint à l’Olympique Lyonnais pour y achever sa carrière de joueur (1973-1975). Un an plus tard, il se vit confier les rênes de l’équipe première du club rhodanien. Durant quatre saisons, il fit ses armes comme entraîneur d’un club de D1.
En 1980, après le départ de Raymond Goethals et suivant les conseils de l’ancien Lyonnais Bernard Lacombe, Claude Bez l’enrôla. Ce fut le début d’une belle histoire entre Jacquet et les Girondins de Bordeaux. Architecte d’un projet très ambitieux s’appuyant sur une politique de stars (Giresse, Trésor, Tigana, Battiston,…), il remporta de nombreux succès en France et en Europe. Si ses équipes n’étaient pas forcément reconnues pour le spectacle offert, elles n’en étaient pas moins redoutables et terriblement efficaces.
Malheureusement, la fin de son histoire avec Bordeaux se termina mal. Le club commençait à traverser des problèmes financiers, multiplia les erreurs de recrutement (Allen, Stopyra, Dewilder, Scifo, Genghini) et vit ses cadres s’exiler (Giresse, Girard, Lacombe). En février 1989, confronté à une sérieuse crise de résultats, il fut débarqué sans ménagement par Claude Bez. Le président girondin intima l’ordre à son fidèle second, Didier Couécou, de prendre en main l’effectif qu’il avait mis dans les mains de Jacquet et de mener une vraie opération commando.
Sonné par ce départ brutal d’un club où il incarnait la stabilité et la réussite, Aimé Jacquet connut des difficultés à rebondir à Montpellier et à Nancy. Mais il devint un 12 juillet 1998 l’idole des Français en offrant à la France sa première Coupe du Monde.
Disposant d’un excellent sens du placement, Jean-Pierre Sallard était doté surtout d’un jeu de tête redoutable. Il marquait plus souvent de la tête que du pied… Les observateurs des Girondins disaient d’ailleurs de lui que seul De Bourgoing le surpassait dans ce domaine. C’est dire !
Licencié aux Girondins dès la catégorie minimes, Jean-Pierre Sallard était un pur produit bordelais. Mobilisé durant la Guerre d’Algérie, il fut, à son retour, souvent victime de blessures qui freinèrent sa carrière. Jamais il ne passa le cap professionnel et dut se contenter de 3 matches en D2 en 1961… avec un taux d’efficacité inégalé sous le maillot des Girondins de Bordeaux (3 buts).
Néanmoins, Salvador Artigas ne lui accorda qu’une confiance très limitée. Il ne rejoua plus avec l’équipe première lors de ses deux dernières années au club, irrémédiablement relégué en CFA.
Ce fut en équipe réserve qu’il se mit en valeur réputé pour être un buteur très régulier, remportant notamment le titre de meilleur buteur, tous groupes confondus, en 1964 (21 buts).
Il fit ensuite les beaux jours de Saint-Seurin.
Défenseur athlétique, il n’a jamais confirmé les aptitudes entrevues alors qu’il était très jeune.
Né à Conakry, Abdoulaye Barry tapa ses premiers ballons dans les rues de la capitale guinéenne. Remarqué par Christian Fétis, recruteur des Girondins de Bordeaux lors d’un tournoi organisé par la Coopération Française en 1998, Abdoulaye Barry, alors minime, fut invité à suivre quelques matches du Mondial 1998.
Mais il ne rejoignit le club français qu’en janvier 1999. Champion de France en 15 ans nationaux, il figurait parmi les plus gros espoirs du centre de formation.
Âgé de 17 ans et 5 mois, il débuta même avec les professionnels lors de la dernière journée de la saison 2001-2002, contre Nantes. Ce fut sa seule et unique apparition avec l’équipe première. Il fut par la suite prêté au Gazélec Ajaccio en 2004-2005 avant d’y être transféré définitivement.
Mais une grosse déchirure à l’aine eut raison de ses espoirs de carrière professionnelle. Le reste de sa carrière se déroula dans le football amateur, à Balma, à Bayonne, au Poiré sur Vie et à Montaigu.
Titulaire d’un brevet d’entraîneur de football UEFA, il dirigea par la suite les U16 de la Guinée.
Attaquant racé, il était surtout une figure emblématique de l’US Boulogne dans les années 60.
Originaire du Nord de la France, Lucien Bonnet défendit les couleurs de Lille, de Boulogne puis de Lens. En décembre 1957, il quitta sa région natale pour exercer ses talents de buteur à Grenoble.
Il n’y resta que 6 mois avant de rejoindre, en juillet 1958, les Girondins alors englués en Deuxième division. Il participa à la remontée en Première division en 1959. Mais la saison suivante, parmi l’élite, se révéla beaucoup plus compliquée. Bordeaux termina 20e et redescendit en Deuxième division. Lucien Bonnet n’inscrivit qu’un tout petit but en 22 matches disputés.
Il quitta alors la Gironde vers d’autres cieux, plus septentrionaux (Boulogne, Charleroi, Dunkerque, Abbeville).
Son jour de gloire
Le 25 septembre 1960, Boulogne infligeait au FC Nantes sa pire humiliation : un très cinglant 10-2 ! Un vrai cauchemar, notamment pour le jeune André Lepage, tout juste âgé de 18 ans, qui remplaçait au pied levé le titulaire habituel pour garder les buts nantais. du FC Nantes.
Lucien Bonnet marqua 5 des 10 buts de Boulogne ce soir-là !
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