[Anniversaires] Les anciens Girondins Sénac, Fernier et Megido fêtent leurs anniversaires | OneFootball

Aujourd’hui c’est l’anniversaire de trois anciens joueurs passés par les Girondins de Bordeaux : Didier Sénac, Thierry Fernier et Alfredo Megido. Didier célèbre ses 66 ans, Thierry ses 60 ans et Alfredo souffle ses 72 bougies. L’occasion de retracer leurs parcours au club, notamment grâce à Girondins Rétro.

Didier Sénac

Fils de Guy, international français, Didier Sénac fut formé par le RC Lens. Il joua 10 ans en équipe première des Sang et Or. Ayant laissé partir Léonard Specht et Patrick Battiston après le doublé de 1987, les Girondins de Bordeaux, Aimé Jacquet en tête, se rendirent vite compte que leur défense manquait de solidité.

Ils allèrent chercher Didier Sénac en septembre 1987, en qualité de joker, Philippe Vercruysse, peu utilisé par Aimé Jacquet, faisant le chemin inverse. Le défenseur lensois avait connu des problèmes extra-sportifs dans la ville de Lens qui rendaient son départ inéluctable. Prêté pour un an initialement, ses excellents débuts poussèrent Claude Bez à obtenir son transfert définitif. Il resta 8 ans à Bordeaux, regrettant de ne pas être venu plus tôt. Il touchait du doigt la différence entre un club moyen (Lens) et un grand club (Bordeaux). Mais s’il ne gagna (presque) rien, hormis un titre de champion de France de D2 en 1992, il découvrit l’équipe de France, côtoya de grands joueurs, termina vice-champion de France et connut de belles campagnes européennes. Il fut également très apprécié des supporters bordelais qui lui composèrent une chanson.

Capitaine des Girondins durant plusieurs saisons, il quitta le club en 1995. Alors qu’il lui restait une année de contrat, qu’il pensait intégrer l’encadrement technique du club et y faire son jubilé, il fut gentiment poussé vers la sortie par le président Afflelou.  Il rejoignit à 37 ans le Toulouse FC et… Rolland Courbis. Il ne demeura qu’une seule saison dans la Ville Rose. Il choisit de venir à Créteil pour clore sa longue carrière.

A 39 ans, il intégra le staff lensois comme adjoint avant de se reconvertir au sein de la cellule de recrutement du club sang et or. Mais sa passion pour le football le conduisit à prendre une licence à l’USSM Loos-en-Gohelle, petit club amateur et à jouer jusqu’à plus de 47 ans !

Thierry Fernier

Repéré par les recruteurs du FC Sochaux dans la formation de Saint-Louis et de la sélection d’Alsace minimes, Thierry Fernier rejoignit le Doubs et son centre de formation en 1978. Il débuta en Première division avec les Lionceaux et remporta la Coupe Gambardella en 1983.

Joueur prometteur, il répondit aux sirènes de l’ambitieux Matra Racing Paris puis rejoignit Nantes, après les déboires du club parisien.

En 1991, il accepta de relever le défi de participer à la remontée des Girondins en D1. Il y contribua plus que prévu, inscrivant notamment 14 buts sur la saison, un total remarquable pour un milieu de terrain offensif. Meilleur buteur bordelais de la saison, il ne fut néanmoins pas retenu en 1992 par le nouvel entraîneur, Roland Courbis.

Dès lors, il s’engagea avec le promu valenciennois.

Alfredo Megido

Repéré face au Real Madrid

Jouant au Betis Séville, Alfredo Megido fut repéré par les recruteurs girondins lors d’un match contre le Real Madrid. Les dirigeants du club madrilène auraient, paraît-il, bien voulu l’engager également mais le club sévillan ne voulut pas renforcer un concurrent espagnol.

Convoité également par Hambourg, l’Ajax Amsterdam et le PSV Eindhoven, l’Espagnol refusa, ne voulant pas connaître les affres de l’hiver du Nord de l’Europe, et choisit les Girondins.

Footballeur venu du Betis Séville, Alfredo Megido rejoignit les Girondins de Bordeaux en décembre 1977 grâce à une dérogation pour pallier la longue absence du Suisse Jeandupeux. Alors qu’il était sur le point de s’engager avec les Corinthians, il rebondit en Gironde, le transfert dans le club brésilien capotant.

Durant la demi-saison qu’il passa sous les couleurs marine et blanc, l’international espagnol, souvent blessé, marqua à 5 reprises en 20 matches toutes compétitions confondues. Des statistiques insuffisantes pour qu’il prolongea son séjour en France et pour qu’il soit sélectionné pour le Mundial 78, alors qu’il figurait sur une liste de joueurs présélectionnés. Il retourna au Betis Séville, relégué en Deuxième division, qui le transféra à Malaga.