Girondins4Ever
·25 mars 2025
[Anniversaire] Passé par les Girondins, Henri Duhayot fête son anniversaire ce 25 Mars. Brahim Zahar, Jacky Simon et Roger Moy l’auraient également fêté
![Image de l'article :[Anniversaire] Passé par les Girondins, Henri Duhayot fête son anniversaire ce 25 Mars. Brahim Zahar, Jacky Simon et Roger Moy l’auraient également fêté](https://image-service.onefootball.com/transform?w=280&h=210&dpr=2&image=https%3A%2F%2Fgirondins4ever.com%2Fwp-content%2Fuploads%2F2021%2F10%2Fbandicam-2021-10-17-16-00-06-366_resultat.jpg)
In partnership with
Yahoo sportsGirondins4Ever
·25 mars 2025
Aujourd’hui, c’est l’anniversaire d’un ancien passé par le club des Girondins de Bordeaux : Henri Duhayot. Henri fête ses 81 ans ce 25 Mars. L’occasion de retracer son parcours au club. A noter que Brahim Zahar, Jacky Simon et Roger Moy auraient également fêtés leurs anniversaires.
Étudiant en pharmacie, il connaît son heure de gloire avec l’AS Angoulême, lors d’un quart de finale de la Coupe de France 1967. Face au RC Lens des frères Lech, il inscrit un doublé qui propulse le club charentais en demi-finale. Angoulême sera éliminé par l’Olympique lyonnais … par tirage au sort après trois matches sans vainqueur (3-3, 1-1 et 1-1).
À ce jour, l’AS Angoulême demeure le seul club de l’histoire de la Coupe éliminé par tirage au sort, règlement abandonné par la FFF à la suite du tollé provoqué par cette confrontation entre Charentais et Lyonnais.
Zahar doit son surnom « Tatum » à sa ressemblance avec Reece Tatum, joueur de l’équipe américaine de basket-ball les Harlem Globe Trotters.
Après l’Indépendance, Tatum a rejoint l’équipe française du Racing Club de Paris grâce à son ami Abderrahman Mahjoub. Ce dernier jouait dans l’équipe de France et était surnommé le « Prince du Parc des princes » tellement il était doué. « C’est le tournoi de Paris qui a boosté ma carrière. Nous avons joué contre Santos avec sa légende vivante Pelé, le Real de Madrid et l’Inter de Milan. Que des équipes géantes avec de grandes stars », raconte-t-il. Son but contre l’Inter de Milan lui a valu la notoriété et une blessure au visage par le pied de Cesare Maldini. « J’étais par terre et le sang couvrait mon visage. J’ai demandé à Belmahjoub qui se penchait sur moi si le ballon était dans les bois. Quand il m’a répondu par l’affirmative, je lui ai alors dit : « Je peux mourir à présent, ce n’est pas grave».
Néanmoins, le moment le plus intense de sa carrière reste celui qu’il a vécu lors du match de l’équipe nationale du Maroc contre l’Espagne en 1961 pour la qualification à la Coupe du monde 1962. L’équipe espagnole était constituée de Puskas, Di Stefano, Gento, Del Sol… des grandes vedettes du football international à l’époque. Le match s’est soldé par un nul (0-0).
Jacky Simon débute à l’UST Équeurdreville (Manche) en 1950, à 9 ans. Il rejoint l’AS Cherbourg en 1959, où il fait remarquer, comme ailier, sa vitesse, sa remarquable conduite de balle et son talent de buteur. Il reste quatre saisons dans ce club, où il bénéficie notamment des conseils avisés de l’entraîneur André Simonyi.
Après son service militaire, effectué pour partie en Algérie, Jacky Simon est transféré au FC Nantes en 1963. Il y obtient deux titres de champion de France de division 1 en 1964-65 et 1965-66. Il est aussi meilleur buteur en 1964-65, avec 24 buts.
Il joue ensuite aux Girondins de Bordeaux de 1968 à 1970 (74 matches, 19 buts) et au Red Star de 1970 à 1973 (90 matches, 10 buts).
Il marque 98 buts en division 1, dont 73 avec Nantes. Il dispute par ailleurs 10 matches en Coupes d’Europe et inscrit 2 buts.
Il est international A 15 fois entre 1965 et 1969. Il marque 1 but.
Premier match : France-Autriche 1-2 le 24 mars 1965 à Paris. Dernier match : Angleterre-France 5-0 le 12 mars 1969 à Wembley. La presse sportive lui remet l’Oscar du football français.
À l’issue de sa carrière professionnelle, il devient l’entraîneur du CS Carentan (Manche), alors en division d’honneur de Normandie.
Il meurt le 5 décembre 2017 à l’hôpital de Valognes, à l’âge de 76 ans.
Cet ailier formé à l’US Forbach évolue ensuite au CORT. Il joue aussi aux Girondins de Bordeaux et au Red Star Olympique Audonien. Il termine sa carrière professionnelle en 1969.
Il continue en amateur comme entraîneur-joueur de l’équipe de Saint-Prix. Il s’occupe ensuite des jeunes du club.
Il a gagné la coupe du val d’oise avec Saint-Prix (95).