Andy Delort, padel et pintes de bière | OneFootball

C’est le trio gagnant partagé lors de la dernière émission animée par Bertrand Queneutte sur Twitch, Montpellier Sport Club.

Crédits IconSport

En live, un supporter rapportait durant le live qu’Andy Delort, depuis son retour dans l’Hérault, enchaînait les semaines à jouer au padel et à terminer ses rencontres par quelques pintes de bières. Notamment jeudi dernier. Une information que l’ancien journaliste de France Bleu Hérault semblait avoir mais que Jean-Bernard Sterne, ancien du Midi Libre, confirmait.

De notre côté, sans trahir de secret, c’est une chose qui est également arrivé à nos oreilles mais que nous avions décidé de garder privé. Le joueur rapportait notamment à ses proches que jouer au paddle lui permettait surtout de monter en puissance physiquement car les séances à Grammont étaient trop légères.

Sur le sujet, c’est Benjamin Psaume, ancien joueur professionnel, qui donnait son regard sur les faits reprochés : « Dans la situation actuelle du club, au regard des résultats et de l’ambiance, vis-à-vis de l’image que tu renvoies aux supporters, ce n’est pas normal. Je n’étais qu’un piètre joueur de Ligue 2 mais… Dans les contrats professionnels, il faut savoir qu’il y a des droits et des devoirs. Un joueur, 48 h avant un match, n’a pas le droit d’être vu dehors après minuit, la veille de match, c’est 22 h par exemple. Quand j’étais à Troyes, j’avais demandé à m’inscrire à un club de ping-pong pour une séance par semaine, on me l’avait refusé vis-à-vis des assurances si jamais je venais à me blesser.

Je le sais, c’est à la mode, beaucoup de joueurs adorent jouer au padel. Si tu survoles dans ta saison, que tu le fais discrètement, cela peut passer auprès de l’opinion publique mais dans la situation actuelle de Montpellier, on ne peut pas renvoyer cette image. Je n’aime pas faire dans le sensationnalisme mais quand on voit les stories de certains joueurs en soirée, dans le contexte actuel, c’est maladroit. Je peux comprendre le supporter qui va voir ça. Moi, un entraîneur me disait que si je voulais faire un autre sport pour compenser, c’est que je n’en faisais pas assez à l’entraînement. Et il me donnait l’opportunité de revenir les après-midis : « Tu verras que le padel ou le ping-pong tu ne voudras pas y aller tellement que tu as mal aux jambes. » Je préfèrerais qu’Andy dise à ses copains du paddle ou aux autres qu’il ne peut pas venir car il est trop rincé. »