Le Journal du Real
·4 février 2025
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·4 février 2025
Andriy Lunin vit une saison en clair-obscur avec le Real Madrid. Malgré une prolongation de contrat jusqu’en 2030 et des performances solides lorsqu’il est appelé, le gardien ukrainien reste dans l’ombre de Thibaut Courtois.
Mercredi, sur la pelouse de Butarque contre Leganés, il disputera son huitième match de la saison, profitant d’une rotation qui semble avoir des limites bien définies.
La Coupe du Roi apparaît comme un refuge pour Lunin, un espace où il peut démontrer son talent. Passé par Leganés lors de la saison 2018-2019, il y retrouve des souvenirs contrastés, entre un temps de jeu limité et des performances encourageantes.
Ce match est donc bien plus qu’une simple titularisation, c’est l’occasion pour lui de rappeler sa valeur à un club où il espérait briller, mais aussi de prouver à Ancelotti qu’il mérite plus qu’un rôle de doublure.
En effet, l’avenir proche s’annonce moins favorable. En cas de qualification pour les demi-finales, il est probable qu’Ancelotti fasse de nouveau confiance à Courtois, surtout si le Real croise la route du Barça ou de l’Atlético.
L’histoire récente confirme cette tendance : Lunin débute souvent la Coupe, mais disparaît des radars dès que les enjeux s’intensifient. L’exemple des saisons précédentes montre qu’Ancelotti privilégie la sécurité avec son gardien Belge lors des matchs cruciaux.
Pour Lunin, chaque minute passée sur le terrain est une vitrine. Malgré des offres reçues l’été dernier, il a choisi de rester à Madrid, fidèle à son rêve de s’imposer au sein d’un des plus grands clubs du monde.
Mais le temps presse. S’il veut renverser la hiérarchie, il devra briller à Leganés, démontrer qu’Ancelotti a tort de douter de lui, et saisir la moindre opportunité laissée par Courtois. Car au Real, la patience est un luxe que peu peuvent se permettre.