Anderlecht : les tops et flops d'une saison à rebondissements | OneFootball

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·24 mai 2022

Anderlecht : les tops et flops d'une saison à rebondissements

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Les Mauves ont clôturé leur saison par une troisième place au classement général et une finale perdue en coupe. Retour sur ce qui a fonctionné, ou pas vraiment.

TOPS

Wesley Hoedt

Recruté l'été dernier gratuitement en provenance de Southampton, l'ancien de l'Antwerp a mis un petit temps avant de s'acclimater et de devenir alors un taulier au sein de la défense. Ses capacités de relance et de distribution ont également permis de débloquer des situations. 48 matchs, pour 4315 minutes jouées. C'est ce que l'on appelle une saison de patron.


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Le duo Zirkzee - Kouamé

Si les premiers mois ont été difficiles et que les deux compères ne se sont pas énormément "assistés", leur apport dans le jeu cette saison a été immense. La technique et la vista de Zirkzee, la combativité et le jusqu'au-boutisme de Kouamé. Au total, le tandem a inscrit 26 buts cette saison, soit le tiers du total des Mauves en Pro League. Solide. Même si la maladresse de l'Ivoirien et la nonchalance du Néerlandais ont parfois fait défaut, leur absence l'an prochain pourrait faire très mal au Sporting.

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L'attaque a tourné à plein régime

L'on vient de parler du duo qui marqué le tiers des buts du Sporting cette saison, encore faut-il du monde pour inscrire le reste. Anderlecht a beaucoup scoré cette saison, surtout durant la seconde partie, et termine 2e ex-aequo au classement de la meilleure attaque avec Bruges (80 buts) et derrière l'Union (83). Rien d'étonnant, lorsque l'on voit les stats en championnat de Refaelov (12 buts), Verschaeren (7 buts) ou même du "super sub" Benito Raman (9 buts).

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Sergio Gomez

On vous le concède, sa seconde partie de saison a été bien moins aboutie que la première. Mais il n'empêche que le déroutant Espagnol, replacé en tant que latéral gauche par Kompany, a impressionné. 12 assists et 6 buts, tout cela en 4207 minutes disputées. S'il part, Anderlecht risque aussi d'amèrement le regretter...

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Quoi qu'on en dise, la jeunesse a répondu présente

Kompany l'a dit plusieurs fois : une saison, c'est long. Alors, pour s'assurer d'avoir un effectif assez fourni - plus fourni que l'an dernier en tout cas - et que son système de jeu tienne la route, le parti pris du coach a été de progressivement intégrer les jeunes dans le noyau et de faire appel à eux lorsque cela était nécessité. On a vu Verschaeren et Amuzu - en fin de saison - vraiment progresser, d'abord. Mais aussi et surtout, des Debast, Kana, Delcroix, Arnstad, Sardella, Verbruggen, Stroeykens, Sadiki ou même Duranville ont reçu l'opportunité de se montrer. C'est progressif, certes, et Vanhaezebrouck en a d'ailleurs profité pour blaguer sur le temps de jeu de Samoise qui était plus élevé que ceux réunis des "kets" cités ci-dessus. ll faut néanmoins reconnaître que cela a plutôt bien fonctionné cette saison - un peu moins bien dans le cas d'Ait El Hadj, intéressant tout de même en play-offs - et que cela colle à l'esprit d'un projet voulu sur le long terme. En espérant que les nouvelles règles avec les U23 en D1B n'empêchent pas d'intégrer des jeunes de cette manière à l'avenir...

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FLOPS

Encore un étage en-dessous

Anderlecht a certes réussi à rallier les Champions' play-offs et à battre un concurrent en la personne de l'Antwerp, il n'empêche que face aux deux "monstres" qu'ont été cette saison Bruges et l'Union, il n'y a pas eu photo : 3/12 et aucune victoire face au premier, un 0/12 cinglant face au second. Anderlecht semble proche à nouveau des sommets, mais en est pourtant si loin...

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Une question de mental, ou de naïveté

Comme on vient de le dire, Anderlecht a toujours été pris à froid lors de ses confrontations face à l'Union. Si l'on parle dans ce cas-ci d'incapacité à surnager face à un adversaire, celle de saisir ses moments ou de ne pas partir à la faute à des instants décisifs a été remarquée cette saison. Dominateur alors, Anderlecht a sombré face à La Gantoise, qui aurait très sûrement rallié les Champions' play-offs si le Cercle ne s'était pas mis sur sa route. Si Anderlecht s'est bien repris notamment en battant Courtrai, ce mental a également fait défaut lors de la finale de Coupe, où l'on a senti une vraie fébrilité. Justement, Anderlecht s'est parfois montré incapable de terminer ses occases, ou de gérer ses émotions (par exemple contre OHL, le Standard ou Bruges).

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Kristoffer Olsson

Bon, on ne va pas tirer sur l'ambulance inutilement, tant l'on sait que c'est un joueur avec d'indéniables qualités et qu'il les a d'ailleurs montrées...sauf que c'était lors d'un seul et unique match, début avril face à Charleroi (4-0). Le reste du temps, il a semblé jouer en mettant le frein, en cherchant continuellement sa place et son rôle. Au point où l'on peut raisonnablement se demander pourquoi Anderlecht l'a transféré au vu de son profil, qui est au final très loin de celui d'un Lokonga, moins utile qu'un Cullen ou moins audacieux qu'un Kana. En espérant que l'énigme soit vite résolue, en tout cas cette saison c'était plus Ashimeru la solution.

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Une prochaine saison décisive

Pas vraiment un point négatif, plutôt une "petite" conclusion qui pourrait d'ailleurs compliquer la situation à Anderlecht. Cette saison a laissé entrevoir d'assez belles promesses, il est donc clair que l'on attendra plus de Kompany et de ses hommes en 2022-2023. Déjà, il faudra performer en Europe. Ensuite, il faudra "vraiment" titiller les sommets. "On est Anderlecht, on veut toujours tout gagner", disait Kompany. L'on sent en effet que le "process" pourrait prendre un nouveau coup de boost l'an prochain, avec l'aide évidemment d'un mercato bien senti, mais aussi qu'une saison comme celle-ci estampillée "réussie mais pas trop" pourrait alors bien moins passer aux yeux de nombreux observateurs...

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