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·26 août 2022

Anderlecht, l'animation offensive en question

Image de l'article :Anderlecht, l'animation offensive en question

Qualifiés au bout du suspense face aux Young Boys, les Mauves ont rencontré des difficultés à se montrer dangereux devant malgré une intention affichée et nombre d'éléments offensifs sur le terrain.

Ce jeudi soir en barrages pour la Conference League, Anderlecht s'est qualifié sur le fil face aux Young Boys de Berne. Il aura fallu, comme souvent, d'un peu de chance, mais aussi beaucoup de volonté.


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Si cette qualification peut être considérée comme méritée au vu des intentions affichées et de l'état d'esprit, le RSCA version Mazzù a rencontré bien des difficultés au niveau offensif. C'est bien simple : à part sur phases arrêtées (où la présence de Fabio Silva, on s'en rend compte de match en match, est et sera une vraie arme), les Mauves ne sont pas parvenus à vraiment inquiéter le gardien Von Ballmoos avant la...111e minute, moment où Benito Raman s'en est allé frapper le poteau. Petite revue, à chaud, de la prestation offensive des Bruxellois.

Un bilan mitigé

Amuzu a été aligné comme feu follet à gauche - et Murillo à droite, logiquement plus défensif. Ciske a beaucoup tenté, mais a aussi dû participer à la tâche défensive. Ses capacités de percussion et sa vitesse n'ont pas suffi aujourd'hui à créer la différence. Il faut dire que c'était compliqué de combiner avec Refaelov. L'Israélien a multiplié les efforts, notamment au milieu du jeu, sans néanmoins savoir apporter le liant pour enflammer la rencontre.

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Au milieu du jeu, Verschaeren ne s'est pas montré très inspiré offensivement, jouant toujours plus bas que la saison dernière. L'intensité mise au milieu de terrain l'a gêné. Avec Kana en remplaçant de Trebel, ce fut à Arnstad d'apporter le surnombre devant. Le Norvégien a fait du bien de par ses sorties de balle mais a été remplacé par Esposito à la mi-temps.

L'Italien s'est montré utile sur l'un de ses premiers ballons, servant de soutien à Amuzu. Ensuite, on a bien vu qu'il peinait encore à trouver sa place et que des automatismes manquaient avec ses coéquipiers. Il s'est d'ailleurs fait plusieurs fois prendre au piège du hors-jeu, sur une phase où il pensait délivrer tout un stade.

Mazzù a ensuite fait monter Stroeykens, puis Raman. Le second a montré qu'il n'était jamais aussi fort que lancé en profondeur. Avant son immense occasion, lancé idéalement par le premier, il a multiplié les mauvaises passes. On comprend mieux pourquoi Anderlecht a tenté le coup Joshua Zirkzee. Un attaquant technique, qui adorait combiner dans les petits espaces et le rectangle adverse. C'est justement cela qui a manqué à Anderlecht ce soir.

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Avec seulement deux tirs cadrés - et 0 au terme des 90 premières minutes, le Sporting enregistre techniquement une défaite, et cela malgré le fait que bon nombre de remplacements sont à vocation offensive. On ne pourra pas reprocher à Mazzù d'avoir voulu égaliser, face à un adversaire - rappelons - le - qui a mis un impact physique gênant constamment les constructions (22 fautes subies par Anderlecht).

L'Union, bientôt un nouveau test

Ce dimanche, Mazzù retrouvera l'Union Saint-Gilloise. Une équipe qu'il connait par coeur, et qui met toujours autant d'intensité : l'Union est la 3e équipe du championnat qui commet le plus de fautes.

Si, a priori, le 11 aligné ne devrait pas sensiblement bouger, il faudra peut-être porter attention à la productivité offensive. Même si cela semble bien se passer en championnat - 6 buts sur les deux derniers matchs, Mazzù doit également gérer un autre aspect : celui humain, avec des Raman ou Esposito en difficulté et dans l'ombre de Fabio Silva.

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