Ancienneté : sans même jouer, Pedro Mendes prend du galon… | OneFootball

Alors que la ligue publiait récemment une récapitulatif des joueurs les plus capés en L1 par club, nous nous sommes penchés sur l’évolution de l’ancienneté au sein du vestiaire pailladin. En seulement deux saisons, le MHSC a vu partir Camara (429), Hilton (353), Congré, (324), Sambia (161), Mollet (138), Laborde (115) et Delort (105) comptant tous plus de cent apparitions en compétition sous le maillot orange et bleu!

Habitués à voir notre club laisser partir ses meilleurs éléments sans trop pouvoir lutter financièrement, nous pouvons toutefois toucher du doigt la véritable fin d’une ère, surtout si l’on prend également en compte les départs de Ristic (98) et de Le Tallec (96). Alors, sommes-nous seulement confrontés à un effet Covid matérialisé par le besoin de laisser partir les plus gros salaires?

Les plus optimistes y verront plutôt un épiphénomène générationnel. On peut toutefois se demander si ce ne sont pas les écarts grandissants entre les moyens à la disposition des Héraultais et ceux de leurs concurrents (français ou internationaux) qui tendraient à entretenir ce brassage permanent. Comme le sous-entend en effet Laurent Nicollin régulièrement, sans nouveau stade et revenus associés, le MHSC est bel et bien contraint de réaliser tous les ans un grand écart économique qui le fait frôler toujours plus avec le claquage… Pour survivre, il faut vendre, jouer de plus en plus jeune, être bon père de famille…

Alors que l’équipe est actuellement dans une dynamique sportive peu reluisante et que la saison de tous les dangers vient de débuter, voici donc le palmarès des rescapés pailladins les plus expérimentés en nombre de matchs (avant Troyes):

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Si la fidélité à un club était la seule façon de gagner, il suffirait d’aligner Pascal Baills, Michel Mézy, Bruno Carotti et Philippe Delaye à chaque match pour se sentir intouchable. L’équation du football étant hélas plus complexe, on peut se rassurer en prenant en compte l’expérience du haut niveau dont sont dotés certains de nos joueurs récemment arrivés à Grammont tels que Sakho et Khazri.Il n’en demeure pas moins que la transmission de l’esprit Paillade réside donc entre les protège-tibias d’une poignée de cadres, dont deux ayant tout juste 23 et 21 ans, aussi exemplaires et formés au club soient-ils.

L’équipe de 2012 est souvent citée comme le meilleur dosage entre sang frais, expérience et âme pailladine. Sans rêver d’un tel destin, pourra-t-on cette saison espérer voir émerger de nouveaux patrons du vestiaire?

Si ces cadres sont au rendez-vous et que le club sauve sa peau dans l’élite cette saison, il laissera certainement derrière lui un très gros danger et pourra compter sur sa nouvelle garde pour porter haut ses couleurs quelques saisons de plus… en attendant le nouveau souffle tant attendu du stade Louis Nicollin dont seule la pose de la première pierre pourrait donner l’espoir d’une stabilisation durable de notre club de cœur dans le haut du panier du foot français.