📝 Analyse / Les 3ïžâƒŁ enseignements du ClĂĄsico FC Barcelone – Real Madrid (1-3) cĂŽtĂ© merengue | OneFootball

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Furia Liga

·25 octobre 2020

📝 Analyse / Les 3ïžâƒŁ enseignements du ClĂĄsico FC Barcelone – Real Madrid (1-3) cĂŽtĂ© merengue

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Dans la tourmente au coup d’envoi, le Real Madrid est reparti du Camp Nou avec une victoire (1-3). Plus rigoureux et plus sĂ»rs de leurs forces, les Vikingos ont fait la diffĂ©rence grĂące aux basiques et Ă  leur capitaine Sergio Ramos. Pourtant, en dĂ©pit des 3 buts inscrits, le secteur offensif fait grise mine et les solutions sont minces. Notre analyse en 3 points  de ce ClĂĄsico cĂŽtĂ© merengue.

1ïžâƒŁ Zidane a encore eu tout bon

DĂ©cidĂ©ment, Zinedine Zidane est invincible au Camp Nou. Jamais l’entraĂźneur ZZ n’est reparti de Catalogne avec une dĂ©faite. Samedi aprĂšs-midi, le Marseillais a fait un choix fort en titularisant Fede Valverde plutĂŽt que Luka Modric au cĂŽtĂ© de Toni Kroos et Casemiro qui sont intouchables quand le Real Madrid dispute un partidazo. Moins de crĂ©ativitĂ© mais plus de muscles en somme. Car la prioritĂ© de la Casa Blanca Ă©tait tout d’abord de museler l’entrejeu blaugrana, engoncĂ© dans ce double pivot que Ronald Koeman veut absolument imposer en dĂ©pit de l’état de forme de Sergio Busquets et du profil de Frenkie de Jong.


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S’il n’est pas et qu’il ne sera jamais aussi fin que le Croate, Valverde sait Ă©galement se projeter pour apporter le surnombre et profiter des largesses d’une dĂ©fense qui tient plus des portes de saloon que de la forteresse. Le Charrua a puni le Barça d’entrĂ©e de jeu, ce qui a immĂ©diatement confortĂ© Zidane dans son option tactique. Ce n’est jamais rĂ©volutionnaire mais il a le chic pour sentir le coup.

La 2e rĂ©ussite de Zidane est davantage imputable Ă  un coup du sort qu’à de la proactivitĂ©. La blessure de Nacho FernĂĄndez en fin de 1re pĂ©riode a contraint l’entraĂźneur merengue Ă  faire entre Lucas VĂĄzquez. Si le poste de latĂ©ral droit n’est pas celui de prĂ©dilection de l’ancien de l’Espanyol, l’international espagnol s’en est parfaitement sorti. Mieux : alors que Nacho envoyait des signaux de dĂ©tresse, Lucas VĂĄzquez a trĂšs bien bloquĂ© son cĂŽtĂ©. Zidane aurait pu faire un autre choix en faisait entrer Marcelo pour expĂ©dier Ferland Mendy Ă  droite. ConsidĂ©rant le niveau du BrĂ©silien et sachant aussi que, depuis 2 ans, quand il titulaire, le Real Madrid perd plus d’une fois sur deux, ZZ n’a pas voulu bousculer son organisation dĂ©fensive, mĂȘme s’il avait la garantie que Mendy tiendrait son couloir malgrĂ© tout.

2ïžâƒŁ Sergio Ramos, l’emblĂšme

Si Lionel Messi avait marquĂ© aprĂšs son dribble du gauche, Sergio Ramos aurait Ă©tĂ© catĂ©gorisĂ© dans la catĂ©gorie « meme » en bonne place Ă  cĂŽtĂ© de JĂ©rĂŽme Boateng. DĂ©fensivement, le dĂ©but de match n’a pas Ă©tĂ© sensationnel de la part de la charniĂšre, notamment mal placĂ©e sur l’égalisation d’Ansu Fati.

Mais il y a un Real Madrid avec et sans Sergio Ramos. Quand le capitaine n’est pas lĂ , la Casa Blanca tremble de toutes parts. Quand il est sur le terrain, le collectif merengue est tout autre. C’est lui qui va chercher le penalty avec un tirage de maillot de ClĂ©ment Lenglet (est-ce que l’arbitre et la VAR ont Ă©tĂ© influencĂ©s par Ramos quand il se plaint de l’action ?) avant de le transformer, plein de sang froid. Le Barça pouvait prendre l’ascendant quelques minutes plus tĂŽt mais a manquĂ© de rĂ©alisme. Ramos, lui, est lĂ©tal.

Il serait un peu prĂ©somptueux de considĂ©rer qu’un dĂ©fenseur expulsĂ© Ă  26 reprises avec le Real Madrid puisse ĂȘtre considĂ©rer comme une rĂ©fĂ©rence en la matiĂšre. Sergio Ramos n’est pas un central parfait, loin s’en faut et des statistiques offensives ne peuvent pas l’édulcorer. En revanche, son leadership est sans Ă©gal depuis de trĂšs nombreuses saisons. Et dans un football toujours plus physique et moins fin, l’Andalou rayonne.

3ïžâƒŁ Un jeu offensif en berne

Aucun des 3 buts madridistas n’ont Ă©tĂ© inscrits par un attaquant. C’est un constat froid mais il est implacable. Le Real Madrid n’a pas brillĂ© offensivement au Camp Nou. Certes, Karim Benzema a dĂ©livrĂ© une passe dĂ©cisive dĂ©licieuse et son positionnement corporel est toujours un rĂ©gal. Mais il est beaucoup trop seul. TitularisĂ© Ă  droite, Marco Asensio n’a rien fait de la 1re pĂ©riode et sorti d’une roulette juste bonne pour les highlights sur YouTube, le Majorquin a Ă©tĂ© catastrophique, relevant un peu la tĂȘte jusqu’à sa sortie Ă  la 81e minute sans briller pour autant. À gauche, Vinicius Jr, dont la prĂ©sence dans le XI Ă©tait trĂšs attendue, a Ă©tĂ© en verve en dĂ©but de match, avant de disparaĂźtre petit Ă  petit, muselĂ© par Sergiño Dest. Son activitĂ© est mise en Ă©vidence par la heatmap de WhoScored, mais sa prĂ©sence ne s’est pas convertie en danger.

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Preuve de l’absence de solutions offensives, Zinedine Zidane n’a effectuĂ© qu’un seul changement dans cette zone, quand Rodrygo a terminĂ© le match Ă  la place d’Asensio. Une entrĂ©e sans incidence, puisque le jeune BrĂ©silien a touchĂ© 13 ballons et adressĂ© seulement 6 passes.

C’est grĂące Ă  la rigueur et aux automatismes que le Real Madrid a battu un FC Barcelone exsangue collectivement. Ce succĂšs renforce bien Ă©videmment le rĂŽle de Zidane Ă  la tĂȘte des Vikingos mais ce ClĂĄsico ne doit pas faire oublier que l’équipe a encore beaucoup de travail Ă  abattre pour Ă  la fois conserver son titre et lutter de nouveau en Ligue des Champions. Mais ce dimanche, la position de ZZ est autrement plus enviable que celle de Ronald Koeman.

François Miguel Boudet @fmboudet

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