Amoureux de l'OM, De Zerbi revient sur son choix de rester et sur les stages de la saison dernière | OneFootball

Amoureux de l'OM, De Zerbi revient sur son choix de rester et sur les stages de la saison dernière | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: OnzeMondial

OnzeMondial

·21 juillet 2025

Amoureux de l'OM, De Zerbi revient sur son choix de rester et sur les stages de la saison dernière

Image de l'article :Amoureux de l'OM, De Zerbi revient sur son choix de rester et sur les stages de la saison dernière

Roberto De Zerbi, l'entraîneur de l'Olympique de Marseille, est revenu sur son choix de rester sur les bords de la Canebière cet été. Amoureux du club qu'il entraîne, il a aussi été invité à revenir sur les deux stages effectués l'an dernier à Mallemort et à Rome.

Roberto De Zerbi a décidé de rester à l'Olympique de Marseille cet été. Un choix pour lequel il est revenu dans les colonnes de L'Equipe : "Il n'y a jamais rien d'évident pour moi, parce que je fonctionne à l'instinct. Mais c'était naturel. Nous avons bien fini la saison, nous avons à mon avis fait du très bon travail, nous avons tout reconstruit. Marseille est l'endroit idéal pour moi, la ville, la passion pour le foot, c'est fait pour moi" a-t-il déclaré.


Vidéos OneFootball


Il en a profité pour revenir sur les intérêts de clubs italiens : "Oui, je sais, mais nous étions déjà au travail avec Medhi (Benatia) et Pablo (Longoria). J'avais déjà appelé des joueurs, quand nous sommes allés à Miami (fin mai) pour rencontrer Frank (McCourt), nous avions parlé avec CJ Egan-Riley, nous avions parlé de (Facundo) Medina. La saison était partie."

Un choix qui s'explique aussi par son amour pour le club : "Je peux le dire avec fierté, parce que c'est la vérité, l'OM, je l'ai voulu très fort. Je suis né en 1979, je suivais le foot au début des années 90, et je me souviens très bien de l'OM de la finale de Ligue des champions (1991 et 1993), de l'OM de (Chris) Waddle, qui est le joueur qui m'a attaché à ce club. Quand j'avais Max Lopez à Sassuolo, on parlait toujours de Marseille. Je voulais ce club parce qu'il m'est très similaire dans la conception du foot. Il vit pour le foot, il vit d'excès, de hauts et de bas (...) C'est à travers lui (le foot) que je réussis à m'accomplir en tant que personne. Et je crois qu'à Marseille, c'est la même chose : Marseille, le club, réussit à compléter et à donner du sens à Marseille, la ville. Marseille serait-elle la même sans l'OM ? Et moi, serais-je le même sans le foot ? C'est ce qui nous unit. Je me sens bien ici, cette ville me ressemble."

De Zerbi est amoureux de l'OM

Interrogé sur sa sortie forte en début de saison dernière contre Auxerre, où il expliquait être prêt à partir, il a tenu à remettre les point sur les i : "Ce n'était pas pour dire : "Je m'en vais." Au contraire. C'était une prise de responsabilités, pour envoyer un signal à tout le monde, surtout aux joueurs. Pour dire : si nous ne réussissons pas à nous exprimer au Vélodrome, cela veut dire que moi je n'arrive pas à vous faire réussir. Et puis, il était normal, à ce moment-là, de mettre le focus sur moi et l'enlever de l'équipe. 0-3 à la maison, cette première période contre Auxerre, si on parle de ce match, ils vont tous tomber sur les joueurs."

"Donc j'ai déplacé le feu vers moi. Mais ce n'était pas pour quitter le navire. Je n'ai jamais fait cela. Quand la guerre a éclaté en Ukraine (en février 2022), quand nous étions tous dans le sous-sol de l'hôtel, le président n'était pas là, le directeur général n'était pas là, le directeur sportif n'était pas là, ils étaient tous partis. Les seuls qui étaient là, c'était l'entraîneur et son staff" a-t-il poursuivi.

Une adaptation au Vélodrome qui n'a pas été facile : "Le Vélodrome, c'est un stade unique. Unique pour le bruit, le son qu'il y a, ce n'est pas San Siro où tout le virage chante une chanson, tous ensemble. Au Vélodrome, tu as six ou sept groupes qui chantent chacun leur chanson en même temps et cela fait ce bruit particulier. Ensuite, nous avions beaucoup de joueurs, Mason Greenwood, Luis Henrique, Lilian Brassier, Elye Wahi, Jonathan Rowe, qui n'étaient pas habitués à jouer le haut de tableau dans un grand club. Donc il a fallu un peu de temps."

Des stages nécessaires

Pour renforcer cette adaptation, le coach de l'OM a un stage. Dont le premier à Mallemort : "Pour y arriver, nous sommes partis trois jours à Mallemort. Trois jours très importants pour comprendre beaucoup de choses. Le stade, qui nous voulions être, quel type d'équipe nous voulions être, notre identité, nos valeurs. Certains joueurs se sont ouverts, aussi. Pour moi, le problème était clair. Ce n'est pas "j'étais un peu moins bien physiquement" ou "je découvre tactiquement". Si tu n'es pas le même à la Commanderie pendant la semaine et au stade le dimanche, ce n'est pas une question physique ou tactique. C'est dans la tête, les émotions, l'homme. Et on y a travaillé. C'était la première fois de ma carrière que je faisais trois jours comme ça, un stage en cours de saison."

En revanche, aucun rapport pour celui à Rome : "Cela n'avait rien à voir. C'était partir de Marseille, laisser les joueurs libres, l'après-midi, le dîner, les faire sortir de la pression de Marseille. Moins travailler sur le terrain, aussi. On a travaillé beaucoup moins mais ils ont fait des choses entre eux. Je crois que si tu es ami de ton coéquipier, si tu as de l'affection, tu feras une course de plus pour lui, tu seras animé d'un autre sentiment pendant les matches importants."

Enfin, il a conclu sur son rapport avec les joueurs : "Je crois que la différence c'est que je les fais réfléchir, je les fais arriver eux-mêmes à la solution. Il faut trouver la logique dans certaines choses. Parfois, ils me disent : je n'y avais jamais pensé. Quand je jouais et que l'entraîneur me disait tout ce que je devais faire, je n'aimais pas du tout. J'aimais quand il me donnait plusieurs solutions et que je devais la choisir moi sur le terrain, en comprenant le pourquoi. Je fais la même chose avec mes joueurs. Je ne leur dis pas ce qu'ils doivent faire."

Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.

À propos de Publisher