Amiens : "Toujours facile d’être dans sa tribune et de crier", Joannin fustige les supporters | OneFootball

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·10 octobre 2024

Amiens : "Toujours facile d’être dans sa tribune et de crier", Joannin fustige les supporters

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Bernard Joannin s’est exprimé sur les comportements des supporters amiénois depuis le début de saison.

Une première partie d’exercice qui aura été marquée par les actions des supporters. Quelques jours seulement avant le début de la saison, la Ligue de Football Professionnel (LFP) et beIN Sports annonçaient que le multiplex de Ligue 2 était avancé du samedi soir au vendredi soir. Une ineptie pour tous les supporters, qui ont alors commencé à effectuer des actions afin de déranger l’unique diffuseur du championnat. "Souvent, les supporters sont en colère parce qu’ils ne connaissent pas tous les éléments. Sur le dossier des matchs le vendredi, pouvait-on refuser les 40 millions d’euros de beIN Sports pour diffuser la Ligue 2 ? On aurait payé les joueurs comment ?" s’interroge Bernard Joannin lors d’un live diffusé sur la page Facebook d’Amiens afin de répondre à des questions des supporters.


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La Tribune Nord particulièrement visée

Et le club picard n’a pas été épargné par les amendes de la part de la Commission de Discipline de la Ligue de Football Professionnel (LFP) cette saison. "Je pense qu’on va être d’une sévérité totale à leur égard. Les fumigènes nous coûtent vraiment trop cher. Si les choses se reproduisent, nous serons obligés d’aller jusqu’à des interdictions de stade" poursuit-il dans des propos retranscrits par nos confrères du 11amiénois. Le président de l’ASC a ensuite admis une rupture quasi-totale avec la Tribune Nord Amiens. "C’est toujours facile d’être dans sa tribune, de crier, de refaire le monde. A un moment, un dirigeant est là pour diriger et prendre des décisions, c’est ce que je fais. Au sujet de la Tribune Nord, si ne rien faire c’est mettre des cagoules, se cacher derrière des bâches et tirer des fumigènes qui coûtent 31 000 euros au club de l’Amiens SC… Ce sont des méthodes de black blocs. Je ne peux pas accepter ça" a conclu un Bernard Joannin qui ne peut « tolérer de telles exactions ». Une réunion va avoir lieu entre la direction et le groupe d’Ultras afin de trouver des solutions.

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