le11
·3 février 2024
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·3 février 2024
Autant déçu que fataliste, Régis Gurtner n’en restait pas moins lucide au moment d’analyser le match nul de l’Amiens SC contre le Paris FC (1-1), samedi à l’occasion de la 23e journée de Ligue 2. Entretien.
C’est un scénario dur à avaler, prendre un but comme ça en fin de match… On est tous très déçus et on accueille le nul comme une défaite. Forcément, à chaud, direct après le match on est tous déçus. On va analyser le match et à froid, quelques heures après, on va se dire que Paris a plutôt mérité son point. On a essayé d’être solide comme sur les derniers matches, on concède plus d’occasions et malheureusement on craque sur la fin. C’est cruel, il va falloir vite se relever, partir de l’avant dès lundi ou mardi à la reprise pour aller à Caen qui a pris une gifle, qui va vouloir réagir aussi. Ce sera un gros match là-bas. On reste cinquième en attendant le match d’Ajaccio, on aurait pu prendre quatre points d’avance… On va prendre ce point et on continue notre série avec un sixième match sans défaite. On reste sur trois nuls, trois victoires, c’est bien.
C’est un corner, la balle n’est pas trop forte mais plutôt bien placée. J’essaie de réagir vite, je suis sur les appuis, j’essaie de réagir vite et de la dévier. J’ai réussi et c’est bien. De temps en temps, il y a des matches comme ça où il faut faire quelques arrêts. Cela fait vraiment chier de prendre ce but à la dernière minute, parce que les mecs se sont dépouillés.
On fait tous les efforts, défensivement on est de mieux en mieux, on a des automatismes, ce qui est important. On n’est pas loin d’être la meilleure défense du championnat, c’est quelque chose qu’on doit garder jusqu’à la fin si on veut accrocher cette cinquième ou quatrième place, rester là-haut. Il faut aussi essayer d’être un peu plus tueur pour mettre le deuxième. Forcément, en gagnant 1-0 à chaque fois, ça devait arriver, de prendre un but. Si on arrive à essayer de tuer le match, ça nous irait bien aussi. Il faut travailler là-dessus.
Propos recueillis par Romain PECHON