Amiens SC : « Je suis un numéro 10 » clame Maxime Do Couto | OneFootball

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·27 mars 2024

Amiens SC : « Je suis un numéro 10 » clame Maxime Do Couto

Image de l'article :Amiens SC : « Je suis un numéro 10 » clame Maxime Do Couto

Toujours aligné dans le couloir gauche avec l’Amiens SC, Maxime Do Couto assure pourtant se sentir bien plus à l’aise dans l’axe. Le Franco-Portugais revient également sur sa formation, faite de sacrifices comme bon nombre de footballeurs devenus professionnels.

Maxime Do Couto pas à son poste naturel ?

Son but à Saint-Étienne n’aura pas été le déclic. En-dedans cette saison, Maxime Do Couto n’a pas su surfer sur la vague pour faire décoller son aventure à l’Amiens SC. « Je suis un numéro 10 mais dans le football d’aujourd’hui, le numéro 10 disparaît petit à petit, regrette le principal intéressé au micro de LFM Radio. Après, j’aime bien jouer à gauche dans un système où le latéral prend le couloir. Comme à Sochaux, où mon latéral était très haut, ce qui permettait d’être libre entre les lignes. »


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Suffisant pour expliquer sa saison presque insipide ? « (Dans le football d’aujourd’hui), on s’adapte sans arrêt », assure pourtant le milieu offensif, qui décrypte le changement d’ère dans son sport : « Quand j’avais 17 ans, je jouais un foot qui n’est plus le même aujourd’hui, à 27 ans. Les joueurs sont des athlètes. Il y en a qui ont réussi il y a vingt ans et qui ne réussiraient pas aujourd’hui ». Lui est parvenu à se hisser au niveau professionnel, malgré des chances réduites à l’INF Clairefontaine.

« Quand on est arrivé à Clairefontaine, on était 22 dans un amphithéâtre. On nous a dit : “Sur les 22, il y en a peut-être 7 qui vont signer pro, 3 qui vont atteindre le top et 1 qui sera au-dessus du lot”. C’est selon les générations, mais ils disent généralement qu’il n’y en a pas plus de huit qui vont réussir », raconte l’ex-international U19 français (3 sélections, 1 but), qui poursuit avec le sourire : « Quand ils m’ont dit ça, je ne sais pas si j’étais le seul mais je me suis dit que j’allais faire partie de ceux qui vont réussir. » Parole tenue, même si tout ne lui a pas été offert sur un plateau.

« Je ne changerais rien à ma vie parce que c’est toujours ce que j’ai voulu et je suis très reconnaissant. C’est un rêve d’enfant, embraye Maxime Do Couto. Mais quand tu grandis… Hier, je me baladais dans Paris et je voyais des jeunes sortir du lycée en groupe de quatre. Au lycée, c’est l’époque où tu commences à sortir avec des potes, boire un verre, boire un café, aller chez ta copine. Moi à 15 heures, ça sonnait et j’allais à l’entraînement lundi, mardi, mercredi… Et pareil le week-end. Il n’y avait pas de soirée parce que le week-end, c’est notre moment de match. Vendredi, tu te prépares pour le match de samedi et dimanche, tu te reposes. »

Avec cette trêve internationale, l’ancien Sochalien a pu recharger les batteries. Avec l’espoir d’apporter sa pierre à l’édifice et de véritablement lancer son aventure amiénoise à l’occasion d’un sprint final haletant en Ligue 2.

Crédits photo : Loic Baratoux/Icon Sport

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