Amiens SC : « Il ne faut pas tirer la sonnette d’alarme » estime Alexis Sauvage après la défaite face à Chambly | OneFootball

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·14 juillet 2024

Amiens SC : « Il ne faut pas tirer la sonnette d’alarme » estime Alexis Sauvage après la défaite face à Chambly

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Après la défaite de l’Amiens SC contre Chambly (0-1), Alexis Sauvage restait un peu sur sa faim, tout en considérant qu’il ne faut pas tirer de conclusions hâtives. Entretien.

Alexis, quels enseignements pouvez-vous tirer de ce premier match de préparation ?

Il faut remettre la machine en route, on a repris lundi, une semaine assez soutenue, même s’il y’en aura des pires. On joue pour gagner, il n’y a pas de problème. Le coach appelle toujours ça un match de préparation, ce n’est pas un match amical. Il faut que ça reste dans le bon esprit, mais c’est un match de préparation, parce qu’il y a des choses à mettre en place pour la saison à venir. On a tous joué 30 minutes, à l’image de nous les gardiens où on a fait 3×30. Les enseignements qu’on peut en tirer, c’est que le résultat, il est ce qu’il est. Il ne faut pas tout de suite tirer la sonnette d’alarme, mais il faut que chacun se dise qu’il a quelque chose à jouer.


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Chacun à son poste, il faut se montrer. Il faut montrer beaucoup de bonnes choses, que ce soit au coach, aux supporters qui sont présents et au groupe. Et pour moi, ces matches de préparations servent à ça. Le coach va tirer un enseignement de tout cela, et la prépa’ passe vite aussi. Là, ça fait déjà une semaine, on va rentrer encore plus dans le dur dans les semaines à venir. Donc on va continuer à beaucoup travailler, encore plus travailler les connexions, que ce soit sur le terrain ou en dehors parce que c’est aussi important.

On vous sent un peu mitigé…

Le résultat, il est ce qu’il est. Cest toujours important de commencer par une victoire, surtout en championnat. Mais on va voir ce que le coach tire de tout cela, parce qu’il y a beaucoup de remodelage, il y a des jeunes joueurs qui intègrent le groupe, on en a perdu aussi et ceux qui sont restés, c’est un gros mix de tout ça. On verra comment le coach va l’analyser. Il n’y a pas eu de pépin physique, c’est la moindre des choses. On va rentrer dans le dur, en termes de prépa’ et il va falloir monter sur les matchs qui arrivent, à tous les niveaux, physiquement, techniquement et dans tous les domaines.

Sur la deuxième mi-temps, avec une équipe très rajeunie, on a pu mesurer le chemin qu’il reste à parcourir…

Tout le monde doit apprendre à se connaitre, mais sur le terrain comme en dehors, et la préparation sert aussi à ça. Travailler les connexions, que tout le monde se mette à niveau physiquement et mentalement, parce que la Ligue 2 est un autre niveau que certains ont connu et d’autres non. Et une équipe comme Chambly, j’en connais pas mal de leur côté qui ont connu le très haut niveau. Et voilà, tout de suite ça se ressent. Il faut que tout le monde y mette du sien, c’est à nous de les tirer vers le haut et c’est à eux de sortir de leurs coquilles et pas hésiter à nous rentrer dedans. »

Avec ce rajeunissement de l’effectif, vous devez avoir un vrai rôle de grand frère…

L’année dernière, je regardais des Caroll, je levais les yeux parce qu’ils ont connu des trucs de fou. Et là, cette année, j’aurai un rôle plus important au sein du vestiaire, en tant que gardien numéro 2. Tout le monde doit être là pour tout le monde. Mais je trouve que ce rôle est plus important à ce niveau-là. Pour aider les jeunes, ceux qui jouent un peu moins, ceux qui ont un peu la tête dans le sac. En tout cas, je vais tout faire pour que le groupe soit ensemble, soudé. Et que les petits points qui nous ont fait défaut l’année dernière, sur des fins de match ou des détails, basculent pour nous encore plus cette année. Ça a basculé pour nous de temps en temps l’année dernière, mais en fin de saison un peu contre nous. Il y en a eu un peu trop. Mais là, cette année, c’est à nous de changer ça

C’est le lot des intersaisons et vous êtes un joueur expérimenté. Pour autant, n’est-ce pas particulier de retrouver un vestiaire tant modifié ?

Le groupe n’est pas tant modifié que cela. La plupart de ceux que vous pensez nouveaux cette année, on les a beaucoup vus la saison passée. Du fait que c’était des jeunes qui venaient de la réserve avec nous. Donc il y en a pas forcément un qui s’est levé et présenté, on connaissait déjà les prénoms. Il y en a énormément qui sont restés de la saison dernière même s’il y a eu beaucoup de départs. On était un groupe très étoffé, donc malgré le nombre important de départs, on reste plus d’une vingtaine de joueurs.

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Et ceux qui paraissent nouveaux pour les supporters ne le sont pas vraiment. Moi, je les connaissais déjà. Mais par contre, là où on va apprendre à se connaitre, c’est surtout le terrain. En dehors, il n’y a pas de problème, on a tout le temps qu’il faut. Le coach le souligne assez souvent, on a deux voire trois heures ensemble sur le terrain ou en salle, et c’est ça le plus important. Et faut pas hésiter à se dire les choses et travailler, travailler et travailler.

Sur ce début de préparation, la priorité est vraiment de reformer un groupe, avant même de parler de projet de jeu et de résultat ?

Le résultat peut être anecdotique, mais il y a des façon de perdre. Même si on a bien joué, on a perdu. Mais c’est toujours mieux de valider une semaine de préparation par une victoire. Maintenant, quand ce n’est pas le cas, il ne faut pas tout jeter en l’air et dire “on va être nul cette année” ou je ne sais pas quoi. C’est beaucoup trop tôt pour le dire. On fera des points au fur et à mesure de la saison comme on l’a toujours fait. Mais là ce n’est pas du tout le moment. Là, début de prépa’, sur les six semaines à venir, ces matches-là doivent aboutir à être le plus organisé possible. Avoir le plus de connexions possibles, offensives ou défensives. Sur le terrain, on doit être hyper ficelés. À l’image du début de la saison dernière où on a mis beaucoup de grosses équipes en difficulté. Parce qu’on était arrivé à un niveau de fin de préparation qui était assez important.

Dans quel état d’esprit abordez-vous cette deuxième saison à Amiens, sachant que la saison dernière vous avez laissé quelques regrets ?

On a eu des virages importants qu’on n’a pas su maîtriser la saison passée. J’ai beaucoup repensé à cette saison, pendant les vacances. Et quand on loupe un ou deux virages, on peut avoir des regrets, à deux voire trois points d’un potentiel barrage ça peut être regrettable. Maintenant, je pense qu’on a loupé beaucoup trop de virages la saison passée. Au final, on s’est retrouvé à notre place. Pour moi, on n’était pas une équipe de deuxième partie de tableau, la preuve on a fini 8e parce qu’on le méritait. Mais si on a pas fini dans les cinq premiers, c’est aussi qu’il y avait une raison.

Il faut se remettre en question, il faut s’en vouloir.

Je me mets à la place de Laval, qui a fait une grosse partie de la saison dans les cinq premiers et qui se retrouvent à deux points du barrage, ça ça doit être rageant. Je pense qu’à la fin, il y a beaucoup de regrets à avoir. Quand nous on finit 8e, on peut juste se regarder dans une glace et se dire que c’est la place qu’on mérite. Alors attention, c’est facile. Il faut se remettre en question, il faut s’en vouloir. Les matches qui nous ont couté des points, c’est à nous de les analyser et d’encore plus travailler. Là, sur la saison à venir, avec le groupe qu’on a, je pense que c’est un peu trop tôt pour parler de position et de classement. Parce que là, il y a beaucoup de choses à revoir.

C’est difficile de se fixer des ambitions avec un groupe aussi jeune…

Vraiment, je ne vais pas répondre à ça. Ce n’est pas à moi d’en parler, ce n’est vraiment pas mon rôle.

Propos recueillis par Romain PECHON (retranscrits par Enzo BAUDET)

Crédits photo : Loic Baratoux/Icon Sport

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