Amiens SC : « En Ligue 2, c’est toujours du 50/50 » affirme Omar Daf avant Bordeaux | OneFootball

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·17 février 2024

Amiens SC : « En Ligue 2, c’est toujours du 50/50 » affirme Omar Daf avant Bordeaux

Image de l'article :Amiens SC : « En Ligue 2, c’est toujours du 50/50 » affirme Omar Daf avant Bordeaux

Restant sur deux matches moins aboutis contre le Paris FC et Caen, l’Amiens SC va tenter de renouer avec la victoire à l’occasion de la venue de Bordeaux, lundi (20h45) en conclusion de la 25e journée de Ligue 2. Un match qu’Omar Daf aborde avec ambition et pragmatisme. Entretien.

Omar, pour relancer la machine et s’offrir une fin de saison excitante, cela passe par un résultat contre Bordeaux…

On est à un point du top 5. Pour l’instant, on est bien. Il faut continuer à travailler, à gommer les petites erreurs qui nous ont fait perdre des points sur les deux derniers matches. Avant ça, on avait été solides sur trois matches, faisant une série où on avait pris douze points sur douze (ndlr : neuf sur neuf). L’état d’esprit est bon, il y a de la fraîcheur, beaucoup de bonne humeur dans le groupe. On va garder ça au quotidien pour continuer à avancer, tout simplement.


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Qui est favori de ce match ?

Bordeaux est derrière nous sur le plan comptable, mais c’est une équipe qui aurait dû monter la saison dernière. Ils ont mis tous les moyens, que ce soit au niveau des joueurs, du staff, pour monter directement. Ce championnat n’est pas si facile que ça. En Ligue 2, c’est toujours du 50/50. On a face à nous une équipe de Bordeaux très armée, qui a de la qualité, mais on est à domicile et on fera tout pour gagner ce match et continuer à avancer. Il faut garder une certaine constance, une certaine régularité, ne pas s’enflammer après deux victoires et ne pas tomber dans la sinistrose quand on perd un match.

Tout faire pour retrouver le chemin de la victoire contre Bordeaux.

A vos yeux, il n’y a pas de coup d’arrêt sur les deux derniers matches ?

Non, c’est juste énervant. Le match contre le Paris FC, c’est rageant. Sur cette dernière action, si on est un peu plus agressif et fort sur notre côté droit, c’est un match qu’on maîtrise et qu’on doit gagner. Sur le match de Caen, c’était assez équilibré. Sur l’ensemble, il n’y a pas eu beaucoup d’occasions de chaque côté. C’était à eux de se livrer un peu plus et ils ne se sont pas trop découverts non plus, parce qu’on les a piqués une ou deux fois en première mi-temps. Par la suite, ils ont eu le mérite de prendre les commandes sur un coup de pied arrêtés, une domaine où on était très forts jusqu’ici. Le match se débloque en leur faveur et derrière ils marquent le deuxième but très rapidement. C’est un match terminé, il faut tourner la page et tout faire pour retrouver le chemin de la victoire contre Bordeaux.

Sur les deux derniers matches, l’Amiens SC a craqué dans les dernières minutes. Est-ce un hasard ou la conséquence de matches où vous défendez beaucoup et au cours desquels la fatigue s’accumule ?

Je ne le vois pas comme ça. Après chacun analyse les matches comme il le ressent. C’est votre point de vue, vous avez le droit. Contre le Paris FC, quand on revoit le match, il faut pas uniquement le voir en direct, il faut le revoir plusieurs fois, jusqu’à la 70e minute on n’est pas bas, même si le Pairs FC a eu le ballon par moments. En première mi-temps, ils n’ont pas le ballon. En seconde mi-temps, c’était équilibré et sur la fin de match, inconsciemment, une équipe peut reculer pour préserver le score. Ce but arrive à un moment qui nous fait très mal. C’est comme ça.

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Ali Abdi, premier buteur de Caen contre l’Amiens SC / Loic Baratoux/Icon Sport

A Caen, jusqu’au but il ne se passe pas grand-chose pour eux. Maintenant, il faut l’analyser. On a pris ces trois buts sur les derniers instants du match. Ce sont des faits de jeu, une frappe déviée contre le Paris FC, un coup franc bien frappé dans la bonne zone contre Caen. L’adversaire a aussi le droit d’avoir de la qualité et de bien jouer le coup. Il y a en tout cas des choses à corriger.

Il y a toujours cette recherche du bon équilibre entre bien défendre et mieux attaquer ?

Non, non, la solidité fait partie d’une construction, mais on n’est pas là que pour faire ça. Il ne faut pas rester focalisé que là-dessus. On n’a pas 30% de possession non plus. On a des joueurs avec des caractéristiques qui font qu’on joue d’une certaine manière pour les mettre dans de meilleures conditions. Cela permet aussi au club de stabiliser, d’avancer, de prendre des points. On fait toujours en fonction des joueurs à disposition.

Aujourd’hui, la façon de travailler permet au club de se stabiliser.

Ce que vous faites en ce moment est donc le premier étage de la fusée, avant d’en faire un peu plus une fois le maintien en poche ?

Vous allez jouer lundi contre Bordeaux, en quoi cela change-t-il votre préparation du match ?

La semaine est longue. Normalement, on devrait jouer aujourd’hui, comme on le fait depuis le début. Par rapport à ça, on s’est adaptés, on a mis des choses en place, pour que la semaine soit la moins longue possible. Ce n’est pas l’idéal, le mieux est de jouer le samedi, que ce soit à 15 heures ou 19 heures. Maintenant, il y a une programmation à respecter. Cela se passe bien, il y a un bon état d’esprit, les joueurs ont hâte de disputer ce match.

Propos recueillis par Romain PECHON

Crédits photo : Alex Martin/FEP/Icon Sport

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