Amiens SC : « Ce n’est pas une fin en soi », Omar Daf en demande encore plus à ses joueurs avant Troyes | OneFootball

A peine le match de Saint-Etienne dans le rétroviseur, l’Amiens SC prépare déjà un déplacement dans l’Aube pour y affronter Troyes, mardi (20h45) à l’occasion de la 17e journée de Ligue 2. Un match de la confirmation qu’Omar Daf aborde avec confiance et ambition. Entretien.

Omar, il va falloir enchaîner très vite après la victoire contre Saint-Etienne..

On a débriefé le match rapidement, quand c’est rapproché comme ça, ce n’est pas évident. On a aussi axé sur le fait d’être très sérieux sur le travail invisible pour optimiser la récupération. Comme je disais aux garçons, il y a deux victoires et un nul sur les quatre derniers matches. Il faut garder ça en tête et continuer d’avancer sur ce championnat.

Il ne faut pas que cette victoire soit le coup d’un soir…

Ce n’est déjà pas le coup d’un soir. Dans la mesure, on est sur une bonne série sur les quatre derniers matches. Il y a eu la victoire à Dunkerque, le coup d’arrêt contre Grenoble et derrière un match qu’on aurait dû gagner contre Concarneau avant Saint-Etienne. Sur cet enchaînement, les garçons sont performants.

Vous voulez croire qu’il y a du mieux…

Ce sont des faits. Sur les derniers matches, les résultats sont positifs. Sur le dernier match, il a fallu s’arracher. C’était aussi plaisant de voir le public pousser de cette manière-là, les entrants se donner à 100%, le tacle de Jérémy Gélin dans les dernières secondes, Frank Boya qui se jette sur tous les ballons quand il entre… C’est ce qu’on veut voir ! Bien sûr, il y a l’aspect tactito-technique, mais il y a aussi cet engagement, cette combativité. Pour nos supporters, pour le football qu’on veut pratiquer, c’est cet état d’esprit qu’on veut voir tous les week-ends. On a été capable de le faire contre une belle équipe de notre championnat, il faut avoir cet état d’esprit, cette mentalité, qu’importe l’adversaire en face de nous.

Ressentez-vous une énergie différente, supplémentaire depuis samedi soir ?

Les victoires amènent plus de sourire. Quand on est compétiteurs, on se nourrit de ça. Quand les performances ne sont pas là, on se remet en question quotidiennement, ça travaille, cela pompe beaucoup d’énergie. Ils ont été récompensés des efforts, maintenant il faut qu’on continuer. Ce n’est pas une fin en soi, on veut continuer à être performants comme on l’est depuis quelques matches. Dans ce championnat, il faut faire tourner le compteur, prendre un maximum de points.

Après une telle bataille contre Saint-Etienne, ce match à Troyes n’arrive-t-il pas un peu trop tôt ?

Derrière, ça aurait été bien de prendre le temps de pouvoir revenir sur cette rencontre, de pouvoir débrifer en profondeur. Finalement, on n’a pas le temps de savourer, il faut rapidement se projeter sur le match de Troyes.

Quel regard portez-vous sur cette équipe de Troyes, qui vient d’aller gagner à Bordeaux avec un coach intérimaire ?

Quand il y a des changements comme ça, il peut toujours y avoir une réaction, des joueurs qui veulent montrer plus, ceux qui ne jouaient pas qui veulent gagner leur place. Il faut qu’on reste concentré sur notre ligne direction. Même contre Saint-Etienne, un prétendant à la montée, on a joué de la même manière que contre Concarneau, qui est un promu. Il faut gagner une ligne de conduite, qu’importe l’adversaire. Je pense que ce sera un bon match, contre une belle équipe quand on regarde leurs ambitions du début de saison, les joueurs recrutés. Maintenant, il faut continuer à progresser au niveau du contenu, à être encore plus dangereux.

Propos recueillis par Romain PECHON

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