Altercations, virées, forme… Il y a de l’eau dans le gaz à Grammont ! | OneFootball

Quand même L’Équipe se met à s’intéresser à la situation d’un club comme le nôtre, ou c’est vraiment qu’il n’y a rien d’autre à écrire ou c’est qu’elle est réellement tendue. Ici, les deux semblent être une bonne raison à la rédaction de ces lignes : « Les résultats déclenchent des reproches et des regrets, s’il n’y pas encore urgence, la tendance comptable inquiète en interne, de la direction en passant par le staff ou le groupe. Et l’ambiance s’en ressent. »

Beaucoup des informations parues dans le quotidien sportif ont été entendues dans le Space de Mohamed Toubache-Ter, elles semblent se confirmer. Le premier dossier évoqué est l’altercation apparue lors de MHSC-Nantes entre Jordan Ferri et Olivier Nicollin. Comme nous l’avions écrit, le PDG de la Holding n’a en effet pas apprécié l’attitude du milieu de terrain à l’égard des supporters quand il ne goûte plus depuis un moment à ses prestations pour le cadre qu’il devrait être.

Une autre embrouille rapportée, celle entre Joris Chotard et Bruno Carotti, suite au départ manqué de l’enfant de Grammont. En effet, le jeune Pailladin en voudrait forcément à son directeur sportif qui l’a empêché de rallier Wolfsburg en fin de mercato, au point de refuser de lui serrer la main lorsqu’il le croisa lors du dernier avant-match et de vivement lui exposer sa déception. Pour les faits, 7 M€ et 2M€ ont été repoussés par Carotti, pensant qu’il y aurait une proposition plus importante dans les dernières heures. Échec. Les dirigeants du MHSC seraient également agacés de ce sort final qui fondaient des espoirs sur cette vente au regard de la situation financière plus que délicate.

La suite ? L’infirmerie bien trop pleine en ce début de saison qui génère des critiques générales à l’égard de l’état de forme du groupe héraultais, principalement des cadres qui auraient des kilos en trop, mais également sur l’intensité des séances. Sur l’attitude, on partage également des sorties nocturnes et une virée à Disneyland après la branlée infligée au Parc des Princes de certains joueurs, une permission accordée par le staff mais qui n’aurait pas été (logiquement) totalement appréciée en interne.

Des faits qui animent la vie d’un groupe et qu’on ne peut pas tout le temps éviter mais qui illustrent les difficultés que le club rencontre pour son 50ème anniversaire.