OnzeMondial
·13 novembre 2023
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Après cinq ans passés à Manchester City, Riyad Mahrez a décidé de quitter l’Angleterre pour rejoindre l’Arabie Saoudite, il revient pour la première fois sur son choix.
Dans un long entretien accordé à L’Equipe dans le blog de Nabil Djellit, Ryad Mahrez a évoqué les raisons de son départ de Manchester City, après avoir passé cinq ans dans le club : « Il me restait deux ans de contrat avec Manchester City, j'aurais pu rester. C'est vraiment moi qui ai décidé de partir. J'ai senti que cette opportunité ne se représenterait pas. C'était peut-être le moment de partir parce que j'avais fait cinq ans à City, et que j'avais tout gagné. Mais pour être honnête, il me reste un goût d'inachevé... En Ligue des champions, je n'ai pas joué la demi-finale ni la finale... Alors que les saisons précédentes, j'ai toujours été titulaire en C1 en étant toujours impactant pour mon équipe. Cette dernière année, je ne pourrais pas dire que cela s'est mal passé, mais j'ai un peu ce sentiment d'inachevé. »
« On m'a proposé quatre ans en Arabie saoudite, dans un pays musulman où je peux définitivement mettre les miens à l'abri. Il y avait aussi un nouveau challenge à la clé, et un nouveau projet. Donc, j'ai décidé de partir, ça s'est joué à pas grand-chose. « Txiki » Begiristain (directeur technique de Manchester City) voulait vraiment que je reste, et même Pep Guardiola. Ils me l'ont clairement signifié. J'ai pesé le pour et contre. Et finalement, j'ai décidé de partir. Je ne regrette pas, je suis content d'être ici. »
« Le niveau de la ligue saoudienne est pas mal. Il va être de mieux en mieux. C'est un Championnat que je découvre. Ici, ils mettent les moyens pour recruter les meilleurs joueurs. Il y a vraiment de la qualité, je pense que ce n'est que le début. Après, est-ce qu'on peut le comparer à l'Europe, je ne pense pas encore. Mais à ce rythme, dans un futur proche, ils peuvent être parmi les cinq, six ou sept meilleurs Championnats au monde. »
« Ces compétences, je les avais. Mais avec Guardiola, on les travaille et on progresse. Avec la structure de jeu qu'il met en place, tout est presque automatisé, et tout ça est devenu très naturel. Le jeu des Citizens pousse à la passe plus qu'au dribble parce qu'il y a toujours une solution avec les mouvements. Pep, il ne me demandait pas de ne pas dribbler mais de respecter une position, et si ce n'était pas moi qui l'occupais, cela devait être un autre... C'est surtout ça. Dans les 30 derniers mètres, on faisait ce qu'on voulait... C'était plus moi qui me bridais en réalité... À Leicester, c'était : "joue et essaye de faire la différence tout seul''. Là, si on respectait bien le cadre collectif, les opportunités venaient nécessairement. »
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